Foot : Le Raf 2018, suite logique de 2017 ?

À une période de l’année propice aux changements, petits ou grands, c’est bel et bien la continuité que Laurent Peyrelade a appelée de ses vœux, hier, en conférence de presse, lorsqu’il s’est agi d’évoquer la façon dont ses joueurs devaient aborder ce premier rendez-vous en 2018, face à Marseille-Consolat, après un peu plus de deux semaines sans compétition.

« Ce match ne doit pas servir à se roder. Il faut se remettre tout de suite dedans, a-t-il déclaré. Il y a des points à prendre, point barre. Il faut remonter tous les curseurs et les niveaux d’exigence et de discipline car s’il n’y a pas tout ça, ce sera moyen. »

Habituelle chez lui, cette idée directrice s’est trouvée renforcée par le souvenir du vendredi 15 décembre, date à laquelle cette rencontre face à la formation dirigée par Dominique Bijotat s’était déroulée pendant cinquante minutes, avant que l’irruption de la neige ne vienne y mettre un terme prématuré.

« Ce soir-là, on avait été nul en première mi-temps. On a la chance de rejouer, de faire mieux que ce que l’on avait fait la première fois, alors il faut en profiter », a déclaré l’entraîneur ruthénois au sujet de ce match qu’il a décrit comme « particulier ».

« Il l’est parce que personne d’autre ne joue (hormis Lyon-Duchère et le Red Star, également en match en retard, NDLR) et que l’on est en décalage avec tout le monde, mais aussi parce qu’il compte un peu plus sur le plan psychologique et qu’il fait beaucoup parler ou rêver. Les points ont la même valeur que face à Grenoble ou Laval et il y en a autant en jeu mais si tu gagnes, psychologiquement, tu peux marquer les esprits, et marquer fort », a-t-il précisé, n’hésitant pas à comparer cette opposition à l’extra balle au flipper : « C’est comme quand tu as joué trois billes et que tu en as une gratuite. Il faut en profiter, la garder la plus longtemps possible en jeu pour pouvoir, derrière, avoir du temps et de la confiance. »