Onet-le-Château : le groupe Burlat fait bonne impression dans la communication d’entreprises

Une entreprise ressemble-t-elle à celui ou à celle qui l’a créée ? Non, ce n’est pas le sujet du prochain bac de philo (s’il a lieu !) mais une véritable interrogation. Dans le cas de l’entreprise Burlat, la réponse est très probablement "Oui". C’est, en effet, en toute discrétion, un trait de caractère qui lui correspond, que Didier Burlat a donné naissance à ce groupe et a accompagné sa croissance pour l’amener jusqu’à l’âge adulte. Tout a commencé en 1985, chez lui, en tant qu’auto-entrepreneur. C’est aussi en 1985 qu’est né son fils Henri et c’est celui-ci qui tient aujourd’hui les rênes. Mais, la discrétion (le fiston étant aussi peu extraverti que le papa) n’empêche l’efficacité et la qualité de service. Le groupe Burlat est ainsi devenu un beau bébé avec de magnifiques mensurations : 50 salariés, un chiffre d’affaires de 6,8 M€, 200 sous-traitants partenaires et, depuis 2014, un bâtiment de 6 500 m2 en plein cœur de la zone de Cantaranne, à Onet-le-Château. Sans oublier, depuis 2019, la RSE Print Ethic. Une fierté pour Burlat qui faisait partie des six premiers labellisés à travers toute la France. Pendant que le père poussait les murs et voyait plus grand, achetant une puis deux imprimeries, avant de créer le service logistique et l’agence de communication, le fils a fait ses classes. Pas à pas. Des études commerciales à Toulouse (prépa HEC et TBS), avant de goûter à diverses expériences à l’étranger (Irlande, Espagne, Angleterre). Le message paternel était clair : "Vas voir ce qui se fait ailleurs afin d’enrichir ton bagage". à son retour, Henri Burlat a intégré l’entreprise mais il a dû faire ses preuves : service logistique, dont il est devenu responsable, agence de communication, dont il a pris la direction. C’est uniquement depuis 2017 qu’il partage les clés de la maison. "J’ai trouvé ma place, mais ça ne s’est pas fait d’un coup de baguette magique. Nous sommes en pleine transition, qui se fait en douceur, détaille-t-il volontiers. Mon père est disponible, il travaille tout le temps mais il est moins présent au quotidien. C’est un fort soutien pour moi car il a l’expérience, l’expertise et le savoir-faire". C’est ce qui caractérise aussi le groupe Burlat. "Je complèterai avec goût pour l’innovation et sens de l’écoute", souligne Henri. S’appuyant sur ses cinq pôles, imprimerie (qui a longtemps été le cœur de métier), agence web, studio graphique, logistique et bureau de fabrication, l’entreprise est "un prestataire qui apporte sa vision globale pour la communication des entreprises, de la conception à la fabrication, en passant par la distribution". L’intéressé précise : "On tient d’ailleurs bien face à la crise grâce justement à notre variété de prestations. C’est une force !". Si 40 % des clients sont en local ou en régional, notamment de grosses PME agroalimentaires, les 60 % sont des enseignes à réseau (en particulier dans le tourisme), des grands groupes, le secteur bancaire, les opérateurs de téléphonie... à l’échelon national. Grâce à "une gestion saine", le groupe Burlat investit entre 100 et 150 000 euros par an.