"C'est un patrimoine à défendre" : la coupe du meilleur pot est à bonne enseigne à Paris, Laurent Nègre le nouveau lauréat

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  • La coupe du meilleur pot, entre les mains de Romain Vidal, patron du Sully (4e arrondissement), lauréat 2023, a traversé Paris à l’intérieur d’une 203 de collection.
    La coupe du meilleur pot, entre les mains de Romain Vidal, patron du Sully (4e arrondissement), lauréat 2023, a traversé Paris à l’intérieur d’une 203 de collection. Reproduction - L'Aveyronnais
  • Visiblement le Marmot Laurent Nègre est très heureux de recevoir ce prix à La grille Montorgueil (2e arrondissement). Le jour de son 45e anniversaire !
    Visiblement le Marmot Laurent Nègre est très heureux de recevoir ce prix à La grille Montorgueil (2e arrondissement). Le jour de son 45e anniversaire ! Reproduction - L'Aveyronnais
Publié le
Rui DOS SANTOS

L'Académie Rabelais a orchestré le relais de la flamme : Laurent Nègre a reçu le trophée des mains de son ami Romain Vidal. Une histoire de Marmots... le jour de l'anniversaire du lauréat 2024 !

Quels sont les points communs entre Romain Vidal et Laurent Nègre ? Ils sont originaires tous les deux de Saint-Geniez-d’Olt. Oui. Ils traversent la dizaine des quarante. Oui. Ils possèdent des brasseries à Paris. Toujours oui. Depuis quelques jours, ils ont ajouté une ligne à cette trajectoire parallèle. Le deuxième a, en effet, succédé au premier au palmarès de la coupe du meilleur pot.

Remise par l’Académie Rabelais, depuis 1954, elle salue les bistrots parisiens ou de la petite couronne faisant honneur à une consommation conviviale du vin et servant au comptoir des vins de qualité, choisis par le (la) patron(ne). Présidé, depuis une décennie, par Bruno Carlhian, auteur du livre "La tournée des patrons" (Les 100 meilleurs bistrots à vin de Paris), le jury de l’Académie Rabelais s’attache, essentiellement, au service, à la qualité et au choix des vins.

"Une belle dynamique a été créée"

"C’est un patrimoine à défendre", se réjouit ce natif de Nevers, journaliste à l’agence de presse Socopag et grand épicurien devant l’éternel. Sa spécificité majeure est peut-être de promouvoir ce monde très (trop ?) longtemps individualiste qui a pris conscience de sa force collective".

Après un déjeuner, avec un menu spécial, servi par Romain Vidal, chez lui, au Sully, 6 boulevard Henri IV (4e arrondissement), le cortège, mené par une 203 de collection, s’est accordé cinq ou six haltes dans Paris (d’anciens lauréats bien entendu), avant de s’installer à La grille Montorgueil, 50 rue Montorgueil (2e arrondissement), chez Laurent Nègre, le jour où il soufflait ses 45 bougies.

"On peut parler d’une belle réussite", assure Bruno Carlhian. Plus de 200 invités nous y attendaient et il y avait plus de 400 personnes au plus fort de la soirée. Elle a été bien arrosée, sauf par le ciel !". Il conclut : "On va développer cette coupe du meilleur pot, rajeunir ce prix car nous avons créé une très belle dynamique".

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