En Aveyron et Lozère, une surmortalité plus forte que dans le reste de l'Occitanie

Depuis l'arrivée du coronavirus, l'évolution des décès est observée à la loupe par l'Institut national de la statistique et des études économiques, qui vient de livrer son bilan pour la période du 1er septembre au 16 novembre.

Il en ressort, à l'échelle de la Région, une hausse de 16% du nombre des décès par rapport à la même période de l'année 2019 avec 1929 décès supplémentaires cette année, pour un total de 13974.

Si cette hausse est très faible en Ariège (8,2%) et dans les Hautes-Pyrénées (10,3%), on note même une baisse de la mortalité de l'ordre de 4,7% dans le Gers.

A l'inverse, on trouve en haut du tableau la Lozère (+30,1%) et l'Aveyron, où une surmortalité de 26,1% a été enregistrée par l'Insee. Dans le détail, le département est passé de 648 décès en 2019 (1er septembre-16 novembre) à 817 pour la même période de 2020, soit une surmortalité de 169.

L'institut souligne par ailleurs un ralentissement des décès quotidiens. Au cours de la première quinzaine de novembre, le nombre de décès au niveau national "s’élève à 2 180 en moyenne chaque jour (soit 10 % de plus que la deuxième quinzaine d’octobre). Un pic semble cependant avoir été atteint le 7 novembre, avec 2 281 décès survenus ce jour-là, qui sera à confirmer au vu des données ultérieures", expliquent les analystes