Covid-19 : le variant Delta, source de crainte de plus en plus grande d'une quatrième vague en France

  • A l'heure actuelle, le variant Delta est impliqué dans 20 % des nouvelles contaminations.
    A l'heure actuelle, le variant Delta est impliqué dans 20 % des nouvelles contaminations. Centre Presse Aveyron - Illustration
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Centre Presse Aveyron

Bien plus contagieux que les autres variants en circulation, et déjà plus transmissible que la souche initiale du Covid-19, le variant Delta fait resurgir en ce début d'été les craintes d'une nouvelle vague à la rentrée.

Arnaud Fontanet, épidémiologiste à l'Institut Pasteur et membre du conseil scientifique, a déclaré ce mercredi sur BFMTV qu'il fallait s'attendre à une augmentation du nombre de cas à la rentrée, "en septembre-octobre", en raison de la présence d'un variant Delta "plus transmissible".

"Ce variant Delta, en deux mois, va très vraisemblablement remplacer les virus qui sont actuellement présents sur le territoire français, à l'exception peut-être du variant sud-africain (...) Il va devenir prédominant", a estimé Arnaud Fontanet.

Autre message inquiétant, celui du président du conseil scientifique. "La France devrait connaître une quatrième vague épidémique de Covid-19 en raison de la propagation du variant Delta du coronavirus mais elle sera plus "nuancée" que les trois premières en raison du développement de la vaccination", a déclaré mercredi Jean-François Delfraissy, président du Conseil scientifique.

20 % des nouvelles contaminations

Enfin et surtout, le gouvernement est également inquiet de la progression "très rapide" du variant Delta, désormais en cause dans environ 20 % des nouvelles contaminations en France, soit le double de la semaine dernière. Dans ce contexte, le gouvernement a assuré ce mercredi, par la voix de son porte-parole Gabriel Attal que "la vigilance rest(ait) absolue". Il a également souligné l'importance de la vaccination pour éviter une quatrième vague. 

Si à l'échelle nationale, la situation s'est encore améliorée (avec 18,5 nouvelles contaminations pour 100.000 habitants par semaine, soit un niveau sans précédent depuis août dernier), "depuis quelques jours le taux d'incidence au niveau national semble ne plus diminuer", a en effet observé Gabriel Attal lors du compte rendu du conseil des ministres.

Pour autant, "nous avons (...) toutes les cartes en main pour éviter une quatrième vague", a déclaré Gabriel Attal en soulignant que la reprise épidémique observée ces dernières semaines dans les Landes semblait avoir été contenue, même si la situation de ce département reste "trop instable, trop fragile".

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