Villefranche-de-Rouergue : 250 panneaux publicitaires seront supprimés

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  • Amid El Bouti, chargé du cadre de vie et le maire à côté d’un panneau amené à disparaître.
    Amid El Bouti, chargé du cadre de vie et le maire à côté d’un panneau amené à disparaître.
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GDM

Depuis 2012, déjà 5 000 panneaux publicitaires ont été enlevés dans l’Aveyron. D’ici le 30 avril, 250 disparaîtront du paysage urbain villefranchois.
 

Afin de répondre à la loi sur la pollution visuelle, Villefranche-de-Rouergue va voir disparaître 250 panneaux publicitaires d’ici le 30 avril. Que ce soit des publicités, des enseignes ou pré-enseignes, l’État a recensé début 2022 tous les dispositifs illégaux sur le territoire de la commune. En effet, cette bastide représentant des qualités paysagères et patrimoniales est couverte par un site patrimonial remarquable sur l’ensemble de son territoire, ce qui interdit toute publicité.

La Ville elle-même sollicitée par l’État

Dans le centre-ville mais surtout dans les entrées de ville, le paysage va donc être allégé des grands panneaux annonçant une enseigne non loin ou une offre de réduction sur les saucisses de Toulouse… Informés par courrier envoyé par l’État, les propriétaires n’ont désormais plus qu’un bon mois pour respecter la loi. À commencer par la Ville elle-même qui souhaite être exemplaire. "Nous avons nous-mêmes été sollicités pour enlever nos panneaux. C’est l’occasion de réfléchir désormais sur une communication différente… comment être vu sans participer à une pollution visuelle", explique Jean-Sebastien Orcibal, le maire de Villefranche-de-Rouergue.

Une opportunité également pour le maire de se recentrer sur le cœur de ville. Cette opération est en effet complémentaire au programme Action Cœur de Ville qui vise à redynamiser le centre des villes moyennes. Désormais, les visiteurs ne seront plus forcément attirés par les commerçants extérieurs mis en avant par le surplus d’affichage publicitaire dans les rues et avenues.

"C’est également le moment de repenser nos entrées de ville pour répondre aux politiques consécutives au Grand site d’Occitanie", précise le premier édile.

Plus aucun panneau publicitaire ou d’information ?

Il existe, bien évidemment, des exceptions. Tout d’abord si un panneau est situé sur le territoire privatif d’une enseigne, celle-ci a le droit de garder son affichage. La Ville réfléchit désormais à l’affichage d’informations associatives et des différents labels comme "Ville fleurie", par exemple. Les panneaux de signalisation en centre-ville restent également en place.

À noter, que les affichages pour des annonces d’événements divers et variés sur des ronds-points ou sur des panneaux de signalisation sont interdits par la loi.

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