Le Druellois Axel Quiquempois, paysagiste et éducateur de football, met l’herbe à toutes les sauces

Il est certes né à Lille, le 29 juillet 1992, mais il a mis le cap au sud à l’âge de 7 ans, pour suivre le déménagement professionnel de son père, avec l’Aveyron pour destination, et plus précisément Druelle. Après le collège à Rodez, il a intégré le lycée horticole et agricole de Rignac pour un BEP "travaux paysagers", puis le lycée agricole de Saint-Affrique pour un brevet professionnel en apprentissage. "Par passion, se souvient Axel Quiquempois. Je voulais quelque chose de très dynamique, proche de la nature et les mains dans la terre". Il a donc choisi le métier de paysagiste, combinant l’activité de jardinier "pour l’entretien", avec une partie liée à la création.

Diplômé, il a intégré Viva Nature, la jeune entreprise de Jean-Marie Buscaylet, basée à Onet-l’église, commune de Sébazac-Concourès. "Cette expérience a énormément compté dans mon parcours car il m’a tout appris, se réjouit-il. Tant techniquement que sur le plan humain". Ce binôme a (bien) fonctionné durant une décennie : "On a développé la création. Quand Jean-Marie a vendu pour partir à la retraite, j’ai décidé de passer à autre chose".

Durant cette aventure professionnelle, il est devenu éducateur au Rodez Aveyron football. "En loisir, pour mon équilibre. Au début, avec les U9, avant de finir comme responsable des U11", rappelle celui qui a pratiqué seulement une saison en tant que joueur. C’était en... U9 à Druelle ! Axel Quiquempois n’a pas oublié tous ceux et toutes celles "à qui je dois énormément". Il cite volontiers Yvette et Frédéric Albespy, Florent Rech, Pierre Doutre, ou encore Flavie Lemaitre. Il a quitté le club de Rodez en juin 2018. "J’avais besoin de couper physiquement, géographiquement", glisse-t-il, pour expliquer son départ.

Fort de "quelques réussites", il a signé à l’Union des jeunes sportifs de Toulouse, un club évoluant en Ligue 1 de... futsal. Il a lancé, dans la Ville Rose, une école de foot. "J’ai trouvé là une grande famille et j’ai pris un plaisir monstrueux, assure l’intéressé. On m’avait formé à Rodez et là, on me lâchait dans le grand bain". Tout en œuvrant à l’UJS, il avait trouvé un boulot dans une école. Il a ensuite rallié le club professionnel de Montpellier où, durant deux saisons, il s’est occupé des U13. Ne voulant pas alors intégré une entreprise privée, tout en désirant "trouver un point de chute en lien avec l’ensemble de mon parcours, réunissant tous les éléments", il est devenu, en mars 2021, le responsable des espaces verts du lycée privé Sainte-Geneviève à Versailles, placé sous tutelle des Jésuites.

Cet établissement prestigieux accueille des étudiants post-bac, 870 au total, en classes prépa pour les grandes écoles (HEC, Centrale, Polytechnique, Mines, Saint-Cyr...). "Mon travail est de leur garantir l’environnement naturel le plus agréable possible", souligne Axel Quiquempois. N’ayant pas perdu sa flamme pour le ballon rond, il s’occupe de l’équipe féminine de football, qui a été sacrée championne de France universitaire-écoles. Du coup, malgré cet emploi du temps bien chargé, il n’a pas coupé le cordon avec l’Aveyron. "Je suis aveyronnais à vie. C’est la base !", conclut-il, souriant.