Partis de La Bastide-l’Evêque pour le Cap-Vert, la seconde vie de Laurence Mouly et Nicolas Arnal

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  • Un petit air de paradis dont profitent, depuis quelques mois, les Aveyronnais Laurence Mouly et Nicolas Arnal. Mais aussi un sacré challenge.	Reproduction L’Aveyronnais
    Un petit air de paradis dont profitent, depuis quelques mois, les Aveyronnais Laurence Mouly et Nicolas Arnal. Mais aussi un sacré challenge. Reproduction L’Aveyronnais
  • À travers ses photos, Nicolas Arnal veut mettre en valeur toute la richesse de la culture – des cultures ! – du Cap-Vert. À travers ses photos, Nicolas Arnal veut mettre en valeur toute la richesse de la culture – des cultures ! – du Cap-Vert.
    À travers ses photos, Nicolas Arnal veut mettre en valeur toute la richesse de la culture – des cultures ! – du Cap-Vert. Nicolas Arnal
  • À travers ses photos, Nicolas Arnal veut mettre en valeur toute la richesse de la culture – des cultures ! – du Cap-Vert.
    À travers ses photos, Nicolas Arnal veut mettre en valeur toute la richesse de la culture – des cultures ! – du Cap-Vert. Nicolas Arnal
  • À travers ses photos, Nicolas Arnal veut mettre en valeur toute la richesse de la culture – des cultures ! – du Cap-Vert. À travers ses photos, Nicolas Arnal veut mettre en valeur toute la richesse de la culture – des cultures ! – du Cap-Vert.
    À travers ses photos, Nicolas Arnal veut mettre en valeur toute la richesse de la culture – des cultures ! – du Cap-Vert. Nicolas Arnal
  • À travers ses photos, Nicolas Arnal veut mettre en valeur toute la richesse de la culture – des cultures ! – du Cap-Vert. À travers ses photos, Nicolas Arnal veut mettre en valeur toute la richesse de la culture – des cultures ! – du Cap-Vert.
    À travers ses photos, Nicolas Arnal veut mettre en valeur toute la richesse de la culture – des cultures ! – du Cap-Vert. Nicolas Arnal
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    - Reproduction L'Aveyronnais
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    - Nicolas Arnal
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Publié le
Emmanuel Pons

Alors qu’ils menaient tous deux une vie bien réglée en Aveyron, Laurence Mouly et Nicolas Arnal ont choisi de quitter La Bastide-l’Evêque pour tenter l’aventure au Cap-Vert, petit archipel posé à quelque 600 km au large du Sénégal.

Quitter l’Aveyron ne s’est pas fait du jour au lendemain. Avant de faire le grand saut et de s’installer au Cap-Vert, Laurence Mouly et Nicolas Arnal ont très sérieusement étudié la possibilité de s’établir dans cet archipel, à 600 km au large du Sénégal. Car on ne prépare pas un déménagement à plus de 4 000 km comme on remplit une valise pour quelques jours de vacances.

L’aventure se poursuit au Cap-Vert pour Nicolas Arnal et Laurence Mouly.
L’aventure se poursuit au Cap-Vert pour Nicolas Arnal et Laurence Mouly. Reproduction L'Aveyronnais

L’histoire commence en 2018 quand Laurence Mouly, originaire de La Bastide-l’Évêque et qui a grandi à Villefranche-de-Rouergue, pousse la porte d’une agence de voyages et choisit de s’envoler pour le Cap-Vert, "petit pays" – comme le chantait l’artiste cap-verdienne Césaria Évora – dont elle tombe instantanément amoureuse. Et c’est l’année suivante qu’elle rencontre Nicolas Arnal, dont la famille trouve ses racines sur le Larzac, du côté de Sainte-Eulalie-de-Cernon. Né en Tunisie, il se dit très marqué par ses années en Afrique. Et comme Laurence, il est séduit par le Cap-Vert où elle l’emmène, en 2022, "afin d’établir sur place la viabilité de notre projet", explique-t-il.

À travers ses photos, Nicolas Arnal veut mettre en valeur toute la richesse de la culture – des cultures ! – du Cap-Vert.
À travers ses photos, Nicolas Arnal veut mettre en valeur toute la richesse de la culture – des cultures ! – du Cap-Vert. Nicolas Arnal

Pour Laurence, qui travaille déjà à 100 % en télétravail pour un cabinet comptable parisien, depuis La Bastide-l’Évêque où le couple est installé, pas de grand bouleversement au niveau professionnel, si ce n’est le décalage horaire de moins trois heures. En revanche, Nicolas, qui lance son activité de photographe professionnel, doit démarcher de potentiels clients afin d’assurer un bon démarrage. "J’ai changé trois fois de métier, explique le Sud-Aveyronnais. J’ai été géomètre pendant quinze ans, puis conseiller principal d’éducation pendant dix-sept ans, d’abord dans le Tarn, à Saint-Sulpice, chez les Apprentis d’Auteuil et puis en Haute-Garonne, à Seilh, à L’Annonciation. Et en octobre 2023, j’ai tout plaqué pour me consacrer à ma passion, la photographie."

Sur les traces de Césaria Évora

Et voici donc le couple d’Aveyronnais lancé dans cette grande aventure. Une nouvelle vie qui débute le 28 janvier dernier quand tous deux débarquent au Cap-Vert, après six heures de vol, au départ de Toulouse avec une escale à Lisbonne, puisque le pays est une ancienne colonie portugaise.

À travers ses photos, Nicolas Arnal veut mettre en valeur toute la richesse de la culture – des cultures ! – du Cap-Vert.
À travers ses photos, Nicolas Arnal veut mettre en valeur toute la richesse de la culture – des cultures ! – du Cap-Vert. Nicolas Arnal

Laurence Mouly et Nicolas Arnal posent leurs valises sur l’île de Sao Vicente, à Mindelo où, quelques jours plus tard, ce dernier réalise son premier reportage photographique, haut en couleur, puisqu’il tombe en plein carnaval. Une fête "très intense", "une institution" qui n’est pas sans rappeler le célèbre carnaval de Rio, au Brésil, avec ses rois et ses reines qui prennent la pose devant l’objectif. Un régal pour le photographe et des clichés inoubliables ! "On est sur une autre planète", se réjouit Nicolas Arnal qui rencontre l’artiste cap-verdien Tchalé Figueira, qui a exposé à travers le monde – "un personnage impressionnant" – et croise aussi le frère de Césaria Évora, "la diva aux pieds nus", véritable légende, décédée en 2011, qui a chanté et popularisé la morna, style musical local, sur les scènes internationales et contribué par là même à faire connaître ce petit archipel. "On veut s’immerger dans la culture du Cap-Vert, insiste le couple d’Aveyronnais. On n’est pas venus en consommateurs ou en touristes. On a choisi de vivre ici !"

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- Reproduction L'Aveyronnais

Un pays, dix îles, trois cultures

Petit État de 4 033 km2 – pour comparaison, l’Aveyron s’étend sur 8 771 km2 – le Cap-Vert est composé de dix îles. Le pays compte près de 600 000 habitants et "autant à l’étranger", selon Nicolas Arnal qui souligne que l’archipel est "marqué par trois cultures", sur trois continents : l’Europe – le Cap-Vert, anciennement sous domination portugaise, est indépendant depuis 1975 – , l’Afrique puisque situé à quelque 600 km des côtes du Sénégal et l’Amérique du Sud avec le Brésil, cousin éloigné, qui a importé son carnaval. Une richesse culturelle qui n’en finit pas de séduire les deux Aveyronnais.

Au point de prendre des cours de créole, "qui est autant parlé que le portugais". Et même de promouvoir le pays à travers une collaboration avec une agence de com pour laquelle Nicolas Arnal fait des photos. "Je souhaite développer un réseau", explique ce dernier qui publie aussi ses clichés sur son compte Instagram baptisé "onelife_clic_it", un clin d’œil – le clic de l’appareil photo – à l’expression "one life, live it" qu’on pourrait traduire par "Tu n’as qu’une seule vie, vis-la à fond". Car c’est bien le but de la démarche des deux quinquagénaires qui publient aussi sur leur compte Facebook – le bien nommé "Notre aventure au Cap-Vert" – des images et des commentaires, depuis leur départ de l’Aveyron, afin de faire découvrir à leurs abonnés leur quotidien au "pays des merveilles".

À travers ses photos, Nicolas Arnal veut mettre en valeur toute la richesse de la culture – des cultures ! – du Cap-Vert.
À travers ses photos, Nicolas Arnal veut mettre en valeur toute la richesse de la culture – des cultures ! – du Cap-Vert. Nicolas Arnal

Une aventure qui a débuté il y a trois mois et qui, si on croit l’enthousiasme communicatif de Laurence Mouly et Nicolas Arnal, n’est pas près de s’arrêter.

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