Extension de la porcherie: c'est oui !

  • Les membres du Coderst et leurs suppléants délibèrent dans les locaux de la préfecture.
    Les membres du Coderst et leurs suppléants délibèrent dans les locaux de la préfecture. Centre Presse
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Centre Presse Aveyron

Le Coderst a rendu un avis favorable à l'extension de la porcherie de la Sanguinette, à Foissac. La préfète doit trancher dans 15 jours.

La décision était attendue, elle est aujourd'hui officielle. Le projet d'extension de la porcherie de la Sanguinette, sur le territoire de la commune de Causse-et-Diège, a reçu un avis favorable du Conseil de l'environnement et des risques sanitaires et technologiques (Coderst). À la majorité des membres présents (11 pour, 2 abstentions, 4 contre), le conseil a jugé que le projet porté par la Gaec de Cassan était acceptable en l'état, car "allégé" par rapport au projet initial. L'extension ne porte désormais que sur 786 places d'animaux au lieu des 1 826 places dans le projet initial ; quant à la surface d'épandage de 187 hectares, elle diminue de 135 ha par rapport au dossier initial. "Cette réduction de la surface d'épandage permet d'exclure désormais toutes les parcelles susceptibles d'être situées sur les bassins versants de la perte de la Jonquière et de la Canal, réduisant ainsi le risque potentiel de pollutions par émissions diffuses de la rivière souterraine coulant vers la cavité de la grotte de Foissac, classée monument historique (...) elle permet également le retrait des parcelles situées les plus à proximité de la zone artisanale de Causse-et- Diège où souhaite s'installer le complexe Nutergia", a considéré, hier, le Coderst.

Pas de cochon bio au menu

La veille, le directeur du laboratoire avait proposé de cofinancer le projet en contrepartie de la conversion bio de l'élevage. Une proposition qui "a retenu l'attention des exploitants et la profession agricole" qui, par l'entremise de la chambre d'agriculture, ont convenu d'engager "très rapidement" une réflexion… Poursuivre le dialogue Dans son rapport, le conseil a également souhaité répondre aux craintes des riverains - quant à la mise en œuvre et le respect des préconisations et périmètre du plan d'épandage - en mettant en place une Commission locale d'information et de suivi (Clis). Commission qui associera "au minimum" les services de l'État, les collectivités, les représentants des activités économiques et agricoles, les associations du territoire concernées de la protection de la nature et des riverains et la fédération départementale de spéléologie. Rien, en revanche, en ce qui concerne d'éventuelles sanctions si d'aventure de telles manifestations de bonnes volontés n'étaient finalement pas suffisantes... À l'issue du Coderst, le projet d'arrêté est transmis au demandeur qui dispose encore d'un délai de 15 jours pour faire part par écrit à l'administration de ses éventuelles observations. La décision est prise par la préfète à l'issue de ce délai, sous la forme d'un arrêté préfectoral.

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