Jeunes pousses et vieilles branches animent les Vieilles Charrues

  • Des festivaliers dansent pendant un concert des Vieilles Charrues, le 20 juillet 2013 à Carhaix-Plouguer
    Des festivaliers dansent pendant un concert des Vieilles Charrues, le 20 juillet 2013 à Carhaix-Plouguer AFP - Fred Tanneau
  • Le groupe nord-irlandais Two Door Cinema Club joue sur la scène des Vieilles Charrues, le 20 juillet 2013 à Carhaix Le groupe nord-irlandais Two Door Cinema Club joue sur la scène des Vieilles Charrues, le 20 juillet 2013 à Carhaix
    Le groupe nord-irlandais Two Door Cinema Club joue sur la scène des Vieilles Charrues, le 20 juillet 2013 à Carhaix AFP - Fred Tanneau
  • Le rappeur français Féfé chante parmi les festivaliers, le 20 juillet 2013 aux Vieilles Charrues, à Carhaix-Plouguer
    Le rappeur français Féfé chante parmi les festivaliers, le 20 juillet 2013 aux Vieilles Charrues, à Carhaix-Plouguer AFP - Fred Tanneau
Publié le
AFP

Les jeunes pousses prometteuses comme le rock reggae des Wild Belle ou la cuvée 2013 des Jeunes Charrues se sont mêlées samedi une nouvelle fois aux vieilles branches encore très rock comme le légendaire Neil Young pour la recette unique que les Vieilles Charrues perpétuent à Carhaix (Finistère).

Sous un soleil de 15H00 à peine atténué par la brise, la voix sucrée et chaloupée du reggae soul et rock de la chanteuse des Wild Belle, Natalie Bergman, a ouvert le bal de cette 22ème édition samedi.

Plusieurs milliers de personne se sont massées au pied de la scène Kerouac pour accueillir le groupe venu de Chicago, mené par un frère, Elliot Bergman, aussi brun que sa soeur, Natalie, la chanteuse, est blonde.

En ce début d'après-midi, les plus courageux des festivaliers n'ont pas été déçus par la qualité de la prestation, oscillant entre rock et franches inspirations reggae, et tirée du premier album du groupe, "Isles", sorti en mars.

Des fans inspirés osent même invoquer le grand "Bob" (Marley), en criant son nom les yeux fermés... même si son incarnation charnelle, blonde aux cheveux longs glissant sur une chemise blanche transparente largement ouverte sur des crucifix en pendentifs semble quelque peu éloignée de l'original.

Une heure plus tard, rouflaquettes, moustaches et cheveux mi-longs sur chemises psychédéliques, en parfait look late sixties, les Rennais des Superets ont enflammé le chapiteau des "Jeunes Charrues", exclusivement réservé au rock "breizh" (breton, ndlr).

Annonçant un "twist", appelant les spectateurs à s'aimer "comme des hippies", les Superets démontraient une nouvelle fois, comme les Wild Belle avec le reggae ou la soul, que les jeunes qui déboulent juste sur la scène rock du XXIème siècle continuent souvent de puiser leur inspiration à la source de l'âge d'or des premiers grands festivals, à commencer par le légendaire Woodstock, en 1969.

Mélange de générations

Et comme ceux d'il y a 40 ans, parmi les spectateurs des Vieilles Charrues 2013, plusieurs dizaines de milliers ont choisi le camping pour se loger et faisaient samedi matin la grasse matinée tandis que d'autres jouaient des boeufs improvisés ou se rafraichissaient, à une dizaine dans des piscines pour enfants.

D'abondantes averses d'orages d'été ont succédé en milieu d'après-midi au soleil cuisant du début d'après-midi, et de nombreux fans ont dansé, comme il y a quarante ans, sous la pluie.

Le mélange des générations touchait le public également: les "vingt ans" vivant leurs premier festival aux côtés de leurs parents et grand-parents, marquant tous, à leur manière, une communion commune au rock.

Chacun affichant à sa manière son amour du rock, du tatouage à l'épaule à la tête de mort en strass dans le dos pour une élégante quinquagénaire, en passant par le discret "Hendrix" dans le dos d'un trentenaire...

Bière et autres alcools coulant à flot, les rythmes comme les degrés d'alcool faisaient largement chalouper la foule en fin d'après-midi.

Entre les jeunes pousses et la star des seventies Neil Young l'homme qui, depuis quarante ans, cherche toujours un coeur en or, qui commencera peu avant 22H00, les grands "middle age", n'ont pas fait faux bond. A l'image du rappeur Féfé, enflammant la plaine de la scène Glenmore qui s'est d'un coup remplie à l'annonce de son nom, ou de Gentleman and the Evolution, magnifique groupe de reggae allemand qui s'est emparé de la scène Kerouac.

La révélation israélienne de l'année Asaf Avidan, était attendu vers 19H, sans oublier l'un des piliers de la chanson française actuelle, Benjamin Biolay, à 20h30.

Source : AFP

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?