L’économie aveyronnaise au révélateur de la conjoncture
Bilan et perspective. Avant les écoliers aujourd’hui, c’est la CCI de l’Aveyron par la voix de son président Manuel Cantos, qui a effectué sa rentrée. Le temps de dresser l’état de santé de l'économie départementale, "une terre de résistance" pour le président Cantos.
"L’économie départementale est une terre de résistance", constate Manuel Cantos, le président de la chambre de commerce et d’industrie de l’Aveyron en introduction de son tour d’horizon de l’économie aveyronnaise, en cette rentrée. Une phrase pas anodine dans les contextes régional et national actuels, après le "véritable séisme" provoqué par la fin de la société Cauval (500 salariés touchés à Sévérac-le-Château, Entraygues-sur-Truyère et Bozouls) en 2012, dans la "problématique totalement incompréhensible des entreprises locales qui n’arrivent pas à recruter" ou "l’appauvrissement du pays" en matière industrielle (30% du PIB en 1980, 18% en 2000 et 12% en 2012).
Le Grand Rodez, "poumon économique du département"
Reste que l’économie aveyronnaise passée au révélateur de la conjoncture a rappelé plusieurs constantes. Le Grand Rodez est le "véritable poumon économique du département" en concentrant environ 50% de l’activité économique de l’Aveyron. L’aéronautique est la filière dominante du département: à Villefranche-de-Rouergue, Lisi Aerospace, premier employeur privé de la sous-préfecture, compte aujourd’hui par exemple 750 salariés, et prévoit 25 M€
Le tourisme, pilier de l'économie aveyronnaise
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