Municipales: les militants socialistes désignent leurs candidats

  • Une militant du parti socialiste vote pour une motion du PS avant le congrès de Valenciennes, le 18 octobre 2012
    Une militant du parti socialiste vote pour une motion du PS avant le congrès de Valenciennes, le 18 octobre 2012 AFP/Archives - Francois Lo Presti
  • Des affiches électorales de la campagne municipale le 10 mars 2008 à Marseille
    Des affiches électorales de la campagne municipale le 10 mars 2008 à Marseille AFP/Archives - Boris Horvat
  • Gérard Collomb et Martine Aubry le 9 octobre 2009 à Bordeaux
    Gérard Collomb et Martine Aubry le 9 octobre 2009 à Bordeaux AFP/Archives - Jean-Pierre Muller
  • Les bulletins déposés dans une urne lors d'élections municipales le 16 mars 2008 à Strasbourg
    Les bulletins déposés dans une urne lors d'élections municipales le 16 mars 2008 à Strasbourg AFP/Archives - Frederick Florin
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AFP

Les militants socialistes sont appelés à voter ce jeudi dans leur section pour désigner les têtes de listes aux municipales de mars 2014, une première étape qui devrait permettre d'avoir une cartographie des prétendants socialistes dans la plupart des grandes villes de France.

Il s'agit du premier tour de ce scrutin, qui se déroule en interne de 17h à 22h. Le second tour, s'il est nécessaire, aura lieu le 17 octobre.

Mais dans l'essentiel des 520 villes de plus de 20.000 habitants, il ne devrait pas y avoir besoin de second tour, puisque "203 de ces villes présentent un seul candidat et 140 un duel", souligne le PS, ce qui fait dire à Alain Fontanel, chargé des fédérations au PS, qu'on devrait connaître dans la nuit de jeudi à vendredi "le visage de nos candidats dans la plupart des 15 premières grandes villes de France".

Devraient ainsi être investis Martine Aubry à Lille, Gérard Collomb à Lyon, Pierre Cohen à Toulouse, Roland Ries à Strasbourg, Adeline Hazan à Reims, Jérôme Safar, soutenu par le maire sortant Michel Destot, à Grenoble.

A Paris, où Anne Hidalgo a déjà été investie, reste une incertitude sur le sort de Christophe Girard dans le IVe arrondissement.

A Montpellier sont en compétition trois prétendants: le militant Laurent Beaud, le président de l'agglomération montpelliéraine et maire de Cournonsec (Hérault) Jean-Pierre Moure et l'adjoint à l'urbanisme Michaël Delafosse. La maire sortante, Hélène Mandroux, qui réclamait une investiture directe, s'est mise "en congé du parti".

A Clermont-Ferrand, ou encore Amiens, où se présentent cinq candidats, il faudra probablement attendre le deuxième tour le 17 octobre.

Cinq villes procéderont différemment: à Marseille, Aix-en-Provence, Béziers, Le Havre et Boulogne-Billancourt, la désignation se fera par des primaires ouvertes aux militants mais aussi aux sympathisants, sur le modèle de la primaire de 2011 pour la présidentielle. Elles se dérouleront les dimanche 13 et 20 octobre.

A La Rochelle, une primaire ouverte est prévue lors de la deuxième quinzaine de novembre.

L'objectif affiché est d'"engendrer une dynamique" pour tenter de ravir ces municipalités à la droite.

"Installer un candidat au plus vite"

Autres cas particuliers: Lens, Niort, Neuilly-sur-Marne, Villeneuve-Saint-Georges, Bagnols-sur-Cèze, où pour le moment le processus de désignation a été interrompu, faute d'entente. A Pau, Henri Emmanuelli doit mener une mission de médiation auprès de deux candidats se disputant l'investiture. A Boulogne-sur-Mer, la désignation a été repoussée à une date indéterminée, le ministre des Transports, Frédéric Cuvillier, ex-maire de la capitale de la Côte d'Opale, n'ayant pas annoncé ses intentions.

En réalité, dans certaines municipalités, les candidats sont déjà connus, le PS ayant préféré "installer plus vite un candidat". C'est le cas à Nantes, où Johanna Rolland, première adjointe au maire sortant, 34 ans, a été désignée en juin par les militants. Idem à Rennes (Nathalie Appéré, députée d'Ille-et-Vilaine), ou à Nancy (Mathieu Klein, vice-président du conseil général).

A noter qu'à l'issue de tous ces scrutins, les têtes de liste pourront encore changer jusqu'en janvier en fonction des alliances avec les autres partis de gauche. Le PS souhaite le "rassemblement de la gauche" dès le premier tour.

Le processus de désignation, programmé de longue date, survient en effet après l'échec de la gauche et la percée de l'extrême droite au premier tour dimanche de l'élection cantonale de Brignoles (Var). Il s'agit du huitième revers de la gauche lors d'une élection partielle depuis le début du quinquennat.

La mobilisation de l'électorat, en particulier celui de gauche, est l'enjeu principal des socialistes aux municipales.

Parallèllement à cette étape, le PS procéde à la désignation de ses têtes de listes aux européennes: dépôt des candidatures en octobre, adoption en conseil national puis par les militants en novembre, adoption définitive en convention le 7 décembre.

Source : AFP

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