"Pacte d'avenir pour la Bretagne" : les discussions reprennent

  • Christian Troadec,  un des porte-parole du collectif breton à l'origine des "Bonnets rouges"  le 8 novembre 2013  à Quimper
    Christian Troadec, un des porte-parole du collectif breton à l'origine des "Bonnets rouges" le 8 novembre 2013 à Quimper AFP/Archives - Fred Tanneau
Publié le
AFP

Les discussions sur le "Pacte d'avenir pour la Bretagne" reprennent mardi matin avec les parlementaires et la région, tandis que les Bonnets rouges maintiennent la pression avec une manifestation le 30 novembre et que les radars font les frais de la colère bretonne.

Mardi matin une réunion de travail avec les parlementaires, le préfet de région et le président du conseil régional va précéder une intervention dans l'après-midi du préfet dans le cadre du pacte à l’occasion de l’installation du nouveau CESER (conseil économique, social et environnemental) de Bretagne.

Depuis une semaine ces réunions de concertation pour tenter de trouver une solution pour fin novembre à une sortie de crise pérenne ont commencé avec les élus, la préfecture, les acteurs économiques et sociaux, mais sans le syndicat FO qui a claqué la porte des discussions mercredi.

Pendant ce temps les "Bonnets rouges", le mouvement initié par le collectif "Vivre, travailler et décider en Bretagne", continue sa lutte contre l'écotaxe dont il réclame la suppression et organise une nouvelle manifestation le 30 novembre. Mais le gouvernement se refuse dans ce bras de fer à toute suppression de cette taxe dont l'application était prévue au 1er janvier 2014.

Outre l'écotaxe, c'est la cascade de plans sociaux que dénoncent les manifestants bretons, des plans sociaux qui touchent principalement l'agroalimentaire et le département du Finistère.

La colère des manifestants est dirigée contre les portiques écotaxe, qui cristallisent les tensions et dont cinq ont été détruits ou démontés en Bretagne ces dernières semaines.

Des actions qui ont fait tâche d'huile sur les radars automatiques qui étaient 46 lundi à avoir été vandalisés dans la région depuis début novembre et dont la moitié sont hors d'usage.

Le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, a demandé aux préfets, par circulaires en date de mercredi et dimanche, de la "fermeté" face à ces destructions de radars routiers et de bornes écotaxe et a insisté dimanche dans la nouvelle circulaire pour "renforcer la vigilance en multipliant les patrouilles de manière fréquente et aléatoire".

Source : AFP

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?