Une femme sexy ou serpent pour démarrer les défilés à Paris

  • Le modèle polonais Anja Rubik présente une création d'Anthony Vaccarello le 25 février 2014 à Paris
    Le modèle polonais Anja Rubik présente une création d'Anthony Vaccarello le 25 février 2014 à Paris AFP - Patrick Kovarik
  • La styliste française Christine Phung, le 25 février 2014 à Paris
    La styliste française Christine Phung, le 25 février 2014 à Paris AFP - Patrick Kovarik
  • La styliste américaine Corrie Nielsen, le 25 février 2014 à Paris
    La styliste américaine Corrie Nielsen, le 25 février 2014 à Paris AFP - François Guillot
  • Un modèle présente une création de Cédric Charlier, le 25 février 2014 à Paris Un modèle présente une création de Cédric Charlier, le 25 février 2014 à Paris
    Un modèle présente une création de Cédric Charlier, le 25 février 2014 à Paris AFP - François Guillot
Publié le
AFP

Après New York, Londres et Milan, les défilés pour l'automne et l'hiver prochains ont démarré mardi à Paris avec la femme ultra-sexy d'Anthony Vaccarello et la créature reptilienne de Cédric Charlier.

- La femme sexy de Vaccarello

En allant à un défilé d'Anthony Vaccarello, on s'attend à du très court, du noir, du cuir, de l'ultra-sexy. Cette fois-ci, le show a commencé avec un élégant pantalon évasé gris, porté avec un blouson aviateur en cuir noir.

La femme Vaccarello se serait-elle assagie? Le créateur propose des pièces pour le jour, comme de beaux manteaux, inspirés du trench. Mais la "party girl", celle qui ose mettre des jupes noires en cuir très courtes, des robes très moulantes, reste au coeur de son travail.

La "it-girl" Caroline de Maigret "aime toujours autant". "Anthony est à moitié belge et à moitié italien. Il sait bousculer la rigueur de l'école belge, que l'on voit dans ses coupes, avec le sexy italien", estime-t-elle. "C'est chic et sexy, sans être vulgaire. Le pouvoir est du côté de la femme".

- La créature reptilienne de Charlier

Ambiance très différente chez Cédric Charlier. Les femmes ne dévoilent pas leurs cuisses, à peine leurs mollets, avec des jupes qui arrivent sous le genou. Elles aiment porter des pantalons fluides et larges, bien au-dessus de la cheville pour certains.

Ici, pas de coupes moulantes. Le créateur a voulu de "l'ampleur", du "volume" pour cette collection, tout en ayant des coupes droites. "Il y a ce côté réconfortant, cocon", dit-il en coulisses, où est venue le féliciter l'actrice Charlotte Rampling.

Il y a aussi un côté reptile. "J'ai travaillé avec un photographe, on est parti de vrais peaux de serpents", explique Cédric Charlier. Les écailles sont partout, en imprimé ou grâce à de faux cuirs pliés et plissés "pour renforcer cette illusion reptilienne". Des robes en maille brodées de paillettes rappellent encore ces écailles.

- A la montagne avec Christine Phung

La Française Christine Phung, qui a gagné en juillet le prix de l'Andam (Association nationale pour le développement des arts de la mode) pour les Premières collections, a présenté mardi son deuxième défilé. Une collection que l'on imagine sans difficulté sur de jeunes femmes dans la rue.

Le premier mannequin porte des skis sur l'épaule: la femme de Christine Phung va prendre l'air à la montagne.

Sportive, elle porte un gros pull en patchwork de laine avec un legging bordeaux. La laine beige se mélange en douceur avec du cachemire gris dans un pull large col V.

La fille de Christine Phung a beau être sur les sommets, elle n'oublie pas d'être féminine: elle porte ses gros pulls avec une jupe mini ou corolle.

Elle se laisse enivrer par les paysages, qui prennent place sur les vêtements: sapins, neige, sommets sont représentés sur un manteau en jacquard tissé. Son vestiaire laisse une grande place au bleu, "un bleu ciel d'hiver", explique Christine Phung après le défilé.

- Les premiers pas de Corrie Nielsen à Paris

Corrie Nielsen n'en est pas vraiment à ses débuts. Mais après avoir présenté sa collection pendant trois ans à Londres, où elle vit et travaille, elle a décidé de défiler à Paris.

"Etre reconnue par les Français dans la mode, être dans le calendrier (officiel de la Fédération de la couture, ndlr), c'est un grand accomplissement. A Paris, il y a plus de sélection qu'à Londres", a-t-elle expliqué en coulisses après son défilé. A Paris, "il y a un niveau que vous ne voyez pas ailleurs dans le monde".

Sa collection est imprégnée d'un univers fantastique. Corrie Nielsen dit d'ailleurs s'être inspirée de Bram Stoker, l'auteur de Dracula, ainsi que de Jeanne d'Arc. Il y a beaucoup de volume et de rondeur, aussi bien pour les épaules que pour les hanches. La taille, elle, est bien marquée, accentuée par des basques. Le satin duchesse est très présent, comme dans cette immense cape ou traine portée pour le final du défilé.

Les shows se poursuivent mercredi avec notamment Dries Van Noten et Rochas.

Source : AFP

Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?