Dans le « pays baraquevillois », c’est retour à la case préfecture

  • Le dossier baraquevillois repasse une nouvelle entre les mains de la préfete.
    Le dossier baraquevillois repasse une nouvelle entre les mains de la préfete. José A. Torres
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Centre Presse Aveyron

Ségala. Le tribunal administratif de Toulouse a rendu son avis, qui suspend la répartition de la dette et renvoie le dossier à la préfecture.

L’ordonnance rendue mardi par le tribunal administratif concernant le litige (doux euphémisme) opposant Baraqueville et Manhac au reste des communes du pays baraquevillois moins Camboulazet, enrôlée malgré elle, n’a rien changé aux tensions. De part et d’autre de la RN 88, ceux qui ont pris la direction du Grand Rodez et ceux qui restent dans le «pays» sont toujours très remontés, n’ayant pas forcément la même lecture des dossiers. Et, une nouvelle fois, c’est la préfecture qui hérite de la patate chaude.

Hausse de la fiscalité ?

Pour rappel, le tribunal administratif a maintenu mardi l’arrêté concernant le périmètre mais a suspendu des articles concernant l’arrêté de répartition de la dette et notamment son mode de paiement, à savoir un règlement de la dette globale au 31 janvier. Décision entraînant la suspension de tous paiements.

Pour le maire de Baraqueville, Marie-Josée Marty, qui, jeudi, a présenté sa liste pour les municipales, et Christian Rey, pour quelques jours encore maire de Manhac (il ne représente pas), c’est une situation de blocage regrettable. "Les deux communes étaient prêtes à payer, mais demandaient juste un peu plus de temps pour préparer cela."  Et le maire de Baraqueville de fustiger l’attitude des élus du «pays» en cette période d’élection "en flouant et en faisant peur aux administrés" en référence aux annonces de hausse de la fiscalité.

Déficit

Du côté des élus des sept communes, toujours très en colère contre la mairie baraquevilloise, on relativise devant cette dette d’un peu plus de deux millions et demi d’euros qui ne sera pas transférée de suite. L’urgence réside pour eux dans la viabilité à sept. "Car nous sommes désormais dans une situation de déficit structurel."

Refusant d’augmenter les impôts dans les années à venir "pour assumer une situation qui n’est pas de notre fait", ils évoquent une piste [CIT]«exceptionnelle»[/CIT]: celle de voir la communauté de communes désormais abondées et non prélevées par le (FNGIR), sorte de fonds de compensation entre communautés riches et communautés pauvres. "Et l’on entendra plus parler de nous", assure le conseiller général Didier Mai Andrieu. En attendant, c’est retour à la case préfecture.

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