Samedi, une ouverture de la truite prometteuse en Aveyron

Cette année encore, les pêcheurs de truites en eaux vives aborderont la saison avec une certaine sérénité. Les précipitations enregistrées depuis l’automne dernier, jusqu’au début de cette année ont été favorables au fonctionnement des milieux aquatiques. Aussi, on note à la fédération que la reproduction de la truite, dans son ensemble, s’est bien déroulée.

Les cours d’eau ont en effet bénéficié pour la plupart, de volumes d’eau corrects, permettant ainsi aux géniteurs de remonter vers les frayères, que de réguliers «coups d’eau» auront bien nettoyées, en expulsant les feuilles et la vase qui pouvaient s’y être accumulées. Deuxième point positif, ces débits soutenus, n’ayant jamais entraîné de fortes crues, ont à la fois évité la destruction du frai, et une forte mortalité chez les jeunes alevins, qui peuvent être facilement emportés au cours de leurs premières semaines.

Truite fario aveyronnaise: un riche patrimoine à préserver

Si au cours de ces trente dernières années, les secteurs de première catégorie riches en truites sauvages ont diminué, force est de reconnaître, que d’autres, encore nombreux, et de réputation parfois nationale, continuent de donner entière satisfaction aux pratiquants. Qu’il s’agisse des pêcheurs locaux ou de ceux venus d’autres départements, ces adeptes de la truite sauvage apprécient tout particulièrement la gestion patrimoniale appliquée par les responsables fédéraux. Laisser faire tout seul le milieu quand celui-ci est toujours en capacité d’assurer les différents cycles biologiques de la truite (reproduction, éclosion et croissance), assure en effet des poissons de qualité, mais aussi une notoriété certaine à notre région dès qu’on évoque, par exemple, une boralde née sur l’Aubrac, les gorges du Viaur ou encore des rivières aussi réputées que la Dourbie et le Tarn.

Des sites qui, le jour de l’ouverture, devraient attirer du monde ! D’autres pêcheurs très nombreux aussi, on le sait, se retrouveront, mais cette fois autour des plans d’eau ou sur des parcours balisés en rivières, où sont déversées des truites maillées, fario ou arc-en-ciel. Des lieux particulièrement conviviaux, notamment les plans d’eau, où les bénévoles des AAPPMA concernées accomplissent un travail remarquable: entretien des sites, panneautage, déversement des poissons, etc. Au bout du compte, tous les types de pêcheurs devraient trouver dans le département de quoi passer un bon moment. Au cours de ce week-end, bien sûr, mais également tout au long de la saison qui, en première catégorie, s’achèvera cette année le 21 septembre au soir. D’ici là, bonne pêche à toutes et à tous!