Football : Rodez a vraiment le national dans la Pau !

  • Hier soir, les Ruthénois ont fait un grand pas vers le National. Il leur reste désormais trois matches pour atteindre leur rêve.
    Hier soir, les Ruthénois ont fait un grand pas vers le National. Il leur reste désormais trois matches pour atteindre leur rêve. Jean-Louis Bories / CP
Publié le , mis à jour
Maxime Raynaud

26e journée. Parfois ballottés, rarement dangereux mais ultra réalistes et disciplinés, les Ruthénois ont décroché hier soir une victoire qui vaut de l’or, chez des Palois jusqu’alors invaincus à domicile. Le National se rapproche un peu plus.

S’il est des scènes de joie qui disent beaucoup, celle du Rodez Aveyron football hier soir en fait à coup sûr partie. Trois coups de sifflet et une libération. Franck Plenecassagne tombait dans les bras de son staff tandis que ses joueurs s’arrêtaient sur la pelouse comme pour mieux déguster cette performance bien plus forte qu’une simple victoire. Car en dominant Pau d’un tout petit mais si précieux but de Chougrani, ils ont accompli un pas de géant vers le National.

Meilleure formation à domicile VS meilleure à l'extérieur

Tandis que Grenoble, vainqueur à Monaco II (3-1), leur avait démontré qu’il ne lâcherait pas les armes tant que le verdict était encore flou, Castanier et ses partenaires ont réagi en cadors. En rendant la pareille à des Palois jusqu’alors invaincus à domicile et qui, en s’imposant à Paul-Lignon le 14 décembre, avaient fait tomber la forteresse ruthénoise. Mais surtout en démontrant qu’il allait falloir venir les chercher dans ce trône de leader chaque journée un peu plus consolidé au fur et à mesure des scénarios favorables.

Samedi soir, entre la meilleure formation à domicile et la meilleure à l’extérieur (Rodez), la partie disputée sous une pluie parfois diluvienne a pourtant longtemps respecté les prévisions de départ. Et le 0-0 semblait devenir de plus en plus probable sous les yeux de François Bayrou quand Boutabout (hors-jeu ?) profitait de la sortie hasardeuse du gardien adverse pour décaler le plus dangereux des « sang et or », Joris Chougrani, seul face au but vide (66e). 1-0, la cruelle loi de l’équipe aveyronnaise avait frappé.

La cruelle loi ruthénoise

Cruelle car, jusqu’alors, ce sont bien les Béarnais qui s’étaient montrés les plus dangereux, obligeant par deux fois Rascle à s’employer. D’abord sur un duel face à l’intenable Laplace Palette décalé d’une louche par Covin (16e). Puis sur un corner direct de ce même Covin (17e), décidément jamais aussi bon que lorsqu’il retrouve ses anciens partenaires. En fin de partie, l’ex-Ruthénois aurait d’ailleurs pu mettre tout le monde d’accord. Mais son tir à bout portant trouvait Rascle avant que Hadir ne reprenne... sur le poteau (87e). Une frustration d’autant plus forte que, quelques minutes auparavant, le banc béarnais et tout un stade avaient réclamé deux penalties pour des prétendues mains aveyronnaises.

Lors des deux derniers matches, à Cannes et face à Martigues (2-1 à chaque fois), la « réussite » ruthénoise, celle-là même que l’on attribue aux champions, s’était manifestée par des buts dans les arrêts de jeu. Hier, à Pau, elle a pris une tout autre forme. Mais pour le même effet: celui de rapprocher un Raf écœurant d’abnégation et de solidarité d’un rêve de National de moins en moins fou. Et qui deviendra peut-être un peu plus réel samedi prochain à Nice II.

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