Théâtre: retour d'Isabelle Adjani, Carole Bouquet et Marie Gillain sur les planches

  • L'actrice Isabelle Adjani à la 60e Berlinale, le 19 février 2010
    L'actrice Isabelle Adjani à la 60e Berlinale, le 19 février 2010 AFP/Archives - John Macdougall
  • L'acteur François Berléand au festival de télévision de Monte Carlo à Monaco, le 6 juin 2011 L'acteur François Berléand au festival de télévision de Monte Carlo à Monaco, le 6 juin 2011
    L'acteur François Berléand au festival de télévision de Monte Carlo à Monaco, le 6 juin 2011 AFP/Archives - Valery Hache
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Centre Presse Aveyron

Isabelle Adjani, Carole Bouquet, Marie Gillain: autant de vedettes du cinéma qu'on avait pas vues sur les planches depuis des années, et qui viennent gonfler la liste copieuse des têtes d'affiche de la rentrée théâtrale, de Claude Brasseur à François Berléand, Francis Huster et Michel Sardou.

Isabelle Adjani, dont la dernière apparition au théâtre remonte à 2006 dans "La dernière nuit de Marie Stuart", incarne ici une femme d'influence, rédactrice en chef, dans "Kinship", une pièce contemporaine de l'Américaine Carey Perloff, au Théâtre de Paris (21 octobre). Du trio qu'elle forme avec Carmen Maura et Niels Schneider naîtra la tragédie.

Carole Bouquet, dont la dernière incursion au théâtre date de 2010, est à l'affiche de "Dispersion", du dramaturge anglais Harold Pinter (16 septembre), dans une mise en scène de Gérard Desarthe au Théâtre de l'Oeuvre. Pinter, maître dans l'art d'instiller la cruauté dans le quotidien le plus banal, fait aussi la rentrée de la Comédie-Française (Vieux-Colombier) avec "Trahisons", joué par Denis Podalydès et Laurent Stocker.

Marie Gillain, happée par le cinéma ("Mon père, ce héros", "Marie", "L'appât", "Le bossu" etc.) n'était plus montée sur les planches depuis 2002. Elle campera la voluptueuse Vanda dans "La Vénus à la fourrure", tirée du roman érotique de l'Autrichien Leopold von Sacher-Masoch (à l'origine du "masochisme"), au Théâtre Tristan Bernard, avec Nicolas Briançon.

Au Théâtre Edouard VII, Audrey Fleurot, la flamboyante héroïne de la série télévisée "Un village français", est en vedette du "Dîner d'adieu" mis en scène par Bernard Murat. Un couple (Audrey Fleurot et Eric Elmosnino) fait le tri parmi ses vieux amis, en organisant des dîners de rupture. Mais avec leur plus vieux copain (Guillaume de Tonquédec), rien ne se passe comme prévu...

- Humour roi -

Au Théâtre de la Madeleine, "Deux hommes tout nus", de Sébastien Thierry, réserve certainement des situations cocasses avec François Berléand et Isabelle Gélinas (16 septembre).

Le duo d'acteur est une recette théâtrale éprouvée et on se délecte à l'avance de voir le vieux tigre Claude Brasseur (78 ans) incarner Clemenceau en colère contre son ami le peintre Claude Monet (Michel Aumont) dans "La colère du tigre" (Théâtre Montparnasse).

A la Comédie des Champs-Elysées, Michel Sardou revient dans la maison de sa jeunesse dans "Si on recommençait", d'Eric-Emmanuel Schmitt. Et du même et prolifique Schmitt, "Georges et Georges", une comédie vaudevillesque au Théâtre Rive Gauche, met en scène les enfants Brasseur (Alexandre) et Sardou (Davy).

Toujours au Théâtre Rive Gauche, Francis Huster joue "Le Joueur d'échecs" d'après Stefan Zweig.

L'histoire s'invite au Théâtre de l'Atelier avec "Hôtel Europe" de Bernard-Henri Lévy, un monologue interprété par Jacques Weber qui se déroule dans un hôtel à Sarajevo. Le jour de la commémoration du centenaire de la guerre de 1914, un homme prépare un discours sur l'Europe d'aujourd'hui.

La Pépinière, où l'humour est roi, s'offre une rentrée "100% féminine", avec "deux auteures, deux metteuses en scène et six comédiennes" dans deux pièces, "King Kong Theorie" d'après l'oeuvre de Virgine Despentes, et "Chambre froide": trois femmes échafaudent des plans dans leur cuisine pour assassiner leur mari.

Au Théâtre du Rond-Point, le réjouissant "Open Space", créé par Mathilda May, met en scène sans parole, mais avec force bruitage et chorégraphie trépidante l'infernal huis clos de la vie de bureau dans ces espaces modernes sans cloisons. Rien de tel pour rire un bon coup avant de reprendre le chemin du travail!

Source : AFP

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