Barrage de Sivens: des "sanctions si des fautes ont été commises" déclare Cazeneuve

  • Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve le 29 octobre 2014 à l'Assemblée nationale à Paris
    Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve le 29 octobre 2014 à l'Assemblée nationale à Paris AFP - Lionel Bonaventure
  • Des gendarmes face à des opposants au barrage de Sivens le 26 octobre 2014 à Gaillac
    Des gendarmes face à des opposants au barrage de Sivens le 26 octobre 2014 à Gaillac AFP/Archives - Pascal Pavani
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Centre Presse Aveyron

"Si des fautes ont été commises" dans les événements qui ont conduit à la mort du jeune Rémi Fraisse, "il y aura des sanctions, ce sont les règles de la République", a déclaré jeudi le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve.

Interrogé sur France Info, il a jugé impératif, "avant d'accuser, de savoir quels sont les faits. Une enquête judiciaire est en cours, la justice doit disposer de tous les éléments pour faire toute la vérité. Toute la chaîne des responsabilités sera établie par l'enquête".

Le ministre a rappelé qu'une enquête administrative, par l'inspection générale de la police et de la gendarmerie, avait également été ouverte, dont les résultats seront connus dans deux semaines.

"J'ai été profondément indigné et blessé des accusations qui ont été portées à l'encontre de mon administration et à mon encontre, par des gens qui prennent des postures sans savoir, qui demandent des têtes sans se préoccuper de savoir ce qu'est la vérité", a-t-il ajouté. "Nous ne sommes pas dans un pays de justice expéditive, n'en déplaise à M. Mélenchon et à d'autres", a accusé M. Cazeneuve.

Il a enfin indiqué qu'un policier avait été blessé mercredi soir à Paris, et 12 "contusionnés" dans des affrontements près de la place de l'Hôtel de ville avec des manifestants qui s'étaient rassemblés pour rendre hommage à la mémoire de Rémi Fraisse.

A cette occasion, 180 personnes ont été interpellées, pour des contrôles d'identité dans la majorité des cas. Trente trois personnes ont été placées en garde à vue, six pour attroupement armé, jet de projectiles et outrage, les 27 autres pour refus de se soumettre aux mesures de signalement, a précisé jeudi matin une source policière.

Source : AFP

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