Aveyron : après Noël, les magasins de jouets font face aux retours

Si certains ont pu profiter de leurs cadeaux de Noël dès le soir du 24 décembre, d’autres devront en revanche patienter quelques jours de plus. Comme chaque année, après la ruée d’avant les fêtes, les enseignes de jouets sont encore sur le pont pour faire face aux retours d’articles défectueux. Les directeurs des magasins anticipent d’ailleurs cette journée en gardant, deux à trois jours après Noël, un maximum de salariés présents.

Même si les retours ne sont pas très fréquents, une dizaine tout au plus hier matin au King Jouet de Rodez, l’attente peut parfois être longue. C’est d’ailleurs pour cela que les employés de cette enseigne n’hésitent pas à prodiguer quelques judicieux conseils : "Avant de venir, si le jouet ne fonctionne pas, nos clients doivent absolument le tester avec des nouvelles piles". Car bien souvent, "il s’agit, dans 70% des cas, d’un simple problème de piles", glisse une employée.

Une poupée qui parle... le mandarin !

Dans d’autres cas, cela peut être aussi une notice absente, un jeu qui n’est pas adapté à l’âge de l’enfant, ou même un doublon sous le sapin. Mais les parents font parfois des découvertes plus surprenantes: comme cette poupée qui parle… le mandarin! Ou plus classique: un jouet mal soudé qui ne fonctionne pas. Quand le problème ne peut pas se résoudre en magasin, les responsables des enseignes font le tour des autres boutiques du département pour dénicher l’article similaire. Dans le cas contraire, les parents malheureux devront patienter le temps que le jouet soit de nouveau commandé. S’il est encore disponible...

Enfin, et même si on peut comprendre la frustration du propriétaire d’un jouet en panne à Noël, celui-ci a encore le temps de rapporter l’article: "Nos clients ont même un mois pour nous retourner le jouet (complet, avec boîte et ticket), indique un employé de King Jouet. Nous sommes beaucoup moins stricts à cette période de l’année", ajoute-t-il. Et, bien sûr, si l’article n’est plus disponible, le commerçant peut également proposer un avoir. L’essentiel est sans doute que les enfants aient au final leurs cadeaux, même si ce n’est pas au pied du sapin !