Les écoles aveyronnaises perdraient huit postes d'enseignants à la rentrée

  • Des écoles amenées à perdre encore des enseignants. La carte scolaire n'est pourtant pas définitive.
    Des écoles amenées à perdre encore des enseignants. La carte scolaire n'est pourtant pas définitive. Archives José Torres
Publié le , mis à jour
Christophe Cathala

Education. La dotation de 142 postes pour l'académie de Toulouse est absorbée par les départements à forte démographie. En Aveyron, c'est donc huit postes d'enseignants que perdraient les écoles du premier degré. 

Le Comité technique académique s’est réuni ce soir pour évaluer par département la répartition des 142 postes supplémentaires dévolus à l’académie de Toulouse. L’Aveyron perdrait ainsi huit postes dans les écoles du premier degré. Le conditionnel est de mise car rien n’est encore gravé dans le marbre, la décision se basant sur les perspectives d’effectifs scolaires à la prochaine rentrée. Et 114 élèves manqueraient à l’appel en septembre, par rapport à la précédente rentrée. "C’est une catastrophe, mais il fallait s’en douter. La ville de Toulouse, où la démographie explose, absorbe la plus grande partie de la dotation... On va continuer à entasser les enfants dans les classes, cela va influer sur les résultats scolaires...", déplore Valérie Tavernier pour le syndicat SNUipp-FSU.

Un espoir à venir des élus?

"Il reste un espoir, reprend Sébastien Le Gall pour le syndicat SE-Unsa. Que les élus aveyronnais signent le protocole de schéma annuel d’évolution avec l’Éducation nationale qui permet, contre l’aménagement en regroupements pédagogiques, d’avoir une dotation améliorée. On va relancer les élus par courrier à ce sujet". Une solution que ne partage pas la FSU: "Les regroupements créent des problèmes de transport et contribuent à la désertification rurale. Les gens n’iront pas s’installer dans des communes où il n’y a pas d’école...", avance Valérie Tavernier.  Les groupes de travail vont commencer à réfléchir sur cette nouvelle carte scolaire. Mais les impératifs politiques imposent de repousser les réunions de concertation après les élections départementales du 30 mars. Ce qui fait bien tard pour les enseignants...

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