Maison Linard : «Les gens s’habituent à nos médailles»

  • Depuis 2000, les salaisons Linard de Lanuéjouls font leur «belle» promotion dans les allées du salon.
    Depuis 2000, les salaisons Linard de Lanuéjouls font leur «belle» promotion dans les allées du salon. Lola Cros
Publié le , mis à jour
PH.R.

Entretien. Pour la quinzième année consécutive, Stéphane et Bertrand Linard ont quitté leurs Salaisons l’espace de quelques jours afin de se relayer dans le hall des régions du Salon de l’agriculture. Rencontre. 

Pour la quinzième année consécutive, Stéphane et Bertrand Linard ont quitté leurs Salaisons l’espace de quelques jours afin de se relayer dans le hall des régions du Salon de l’agriculture. L’entreprise de Lanuéjouls, qui compte une vingtaine de salariés, a développé une certaine notoriété ces dernières années. Et leur présence au Salon de l’agriculture n’y est pas étrangère. Que ce soit au travers de leur stand de vente ou du concours général agricole auquel elle participe depuis 2008. Et toujours avec succès puisque la maison aveyronnaise n’est jamais redescendue de Paris sans médaille. Pour le plus grand bonheur de l’équipe.

Pourquoi le salon de l'Agriculture ?

Nous avions avant tout envie de vivre cette expérience. Il n’y avait pas de plan particulier par rapport à cela. Et petit à petit, on a développé notre activité sur Paris. Alors on y est retourné...

Cela entre aujourd’hui dans votre stratégie commerciale ?

Cela représente un certain volume d’affaires et nous sert aussi à démarcher de nouveaux clients.

Ce salon est devenu indispensable pour la maison Linard ?

Indispensable, je ne dirai pas cela. Mais nous n’avons pas le temps de monter régulièrement à Paris, donc nous faisons de ce Salon de l’agriculture un moment important pour rencontrer nos clients, des prospects, etc. Puis il faut dire que ce salon jouit d’une fréquentation tellement importante! Cela nous permet de côtoyer une clientèle venant de toute la France. Pas seulement de Paris. Enfin, il y a une telle communication autour de ce salon que cela sert tous ceux qui y sont.

Vous participez fidèlement, aussi, au concours général agricole. C’est important ?

Le concours, c’est vraiment de la bonne publicité pour nous. Cela nous aide à nous faire connaître. Et comme depuis 2008, nous avons toujours été médaillés, cette régularité nous sert. Mais c’est aussi une bonne manière de référencement interne. Cela nous aiguille dans notre travail. Ces médailles récompensent aussi toute l’équipe qui, je pense, est contente que l’on y participe. 

Le CGA stimule toute la Maison Linard ?

C’est cela. On se doute bien qu’un jour, nous n’aurons pas de médailles. Mais peu importe... Lorsque nous sommes à Paris, nous sommes aussi à l’écoute des consommateurs. Pour comprendre leurs souhaits.

Une médaille, commercialement, c’est porteur ?

La première année, cela a été marquant. Puis, au fil des temps, les gens s’habituent à ce que nous obtenions des médailles, et y font peut-être un peu moins attention.

En terme de notoriété, celle de la Maison Linard a quand même changé ces dix ou quinze dernières années, non ? 

Effectivement, on peut dire qu’aujourd’hui, on rayonne au-delà du département. Nous travaillons bien dans le Sud-Ouest et avons une clientèle qui se trouve désormais un peu partout en France.

Vous montez toujours au Salon de l’agriculture avec le même plaisir ?

Je dirai qu’il y a toujours l’engouement que suscitent les préparatifs du départ. Puis il y a la pression de ce que l’on va découvrir dans le hall, entre le stand, le lieu dans lequel on sera situé, etc. Puis cela se termine toujours avec la satisfaction d’avoir réalisé un bon salon. Mais c’est vrai que ce sont dix jours impressionnant.

On n’est pas forcément habitués à cela. Nous sommes également aux salons de Marseille et Bercy, mais cela n’a rien à voir avec celui de Paris, qui est de loin le plus important. On voit également autour de nous que ce salon est important. Quand on dit aux gens que nous serons présents à Paris pour le Salon de l’agriculture, ça les fait réagir. C’est comme une reconnaissance.

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