Service civique : le cas «limite» d'une Aveyronnaise selon Chérèque

  • Pour le maire de Druelle Patrick Gayrard, le Service civique «a du bon».
    Pour le maire de Druelle Patrick Gayrard, le Service civique «a du bon». Repro CP
Publié le , mis à jour
Centre Presse Aveyron

Le Service civique, «vecteur de lien social» ou «emploi au rabais» ?  Dans «Envoyé spécial» France Télévisons s'est penché sur l'exemple d'Anaïs, une aveyronnaise qui effectue le sien dans une école de Druelle. 

On compte aujourd'hui 35 000 volontaires engagés en service civique. Créé en 2010 pour remplacer le service militaire, le service civique permet aux jeunes âgés de 18 et 25 ans de postuler comme volontaire pour une période de six à douze mois. Leurs missions «d'intérêt général» donnent lieu à une couverture sociale et une indemnité prises en charge par l'État.

Mais que cherchent véritablement ces volontaires avec le service civique dont le but, tel qu'il a été pensé par le gouvernement, est de faire émerger «une jeunesse qui s'engage, une génération solidaire», et d'être «vecteur de lien social» ? Une question posée jeudi soir dans l'émission «Envoyé spécial» sur France 2 qui à la lueur de plusieurs exemples révèlent cependant la limite, souvent ténue, entre mission d'intérêt général et emploi déguisé.

Le cas très «limite» d'Anaïs

On découvre ainsi le cas d'Anaïs, une jeune aveyronnaise qui effectue son service civique dans l’école de Druelle sur le Grand Rodez. Et à y regarder de près, cette «mission d'intérêt général» diffère peu de ce qu'on pourrait attendre d'un salarié de la structure, la rémunération en moins... 

Dans le cadre du service civique en effet, seule une indemnité de 467,34 euros net par mois est directement versée au volontaire par l’État, quelle que soit la durée hebdomadaire de la mission. Un supplément de 100 € est également payé par la «structure d'accueil» pour les frais de transport, logement et nourriture...

Si pour le maire de Druelle Patrick Gayrard, «le dispositif a du bon» pour les finances de sa commune, des voix s'élèvent contre le Service civique et dénoncent ces «emplois au rabais» rétribués à hauteur d'un demi-smic. Jugeant d'ailleurs le cas d'Anaïs très «limite», l'actuel président du Service civique François Chérèque indique dans le reportage que la structure qu’il préside envisage de faire un effort sur les contrôles. A suivre. 

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