Carte scolaire : Brasc, Martiel, Pont-de-Salars et Naucelle sauvent leur poste

  • Les parents de Martiel avaient maintenu la pression, lundi, à l’académie.
    Les parents de Martiel avaient maintenu la pression, lundi, à l’académie. José A. Torres / Centre Presse Aveyron
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Philippe Routhe

Éducation nationale. La carte scolaire a été revue et corrigée. Au rang des mauvaises nouvelles, Firmi perd son poste, Sainte-Eulalie-de-Cernon ferme. Les deux remplaçants attendus ont été supprimés.

Les arbitrages définitifs de la prochaine carte scolaire ont été rendus ce lundi après-midi, lors du Comité départemental de l’Éducation nationale. À ce titre, des ajustements positifs ont eu lieu pour les écoles de Martiel, Brasc, Pont-de-Salars et Naucelle. En effet, la suppression d’un poste dans ces établissements, envisagée dans un premier temps par le directeur académique, Dominique Roure, a été annulée.

Ainsi, Brasc ne verra pas son école fermer définitivement. L’annonce initiale de la fermeture de l’école avait provoqué une onde de choc dans le pays des Sept Vallons. Le maire de Brasc avait alors réclamé un année de plus pour l’école afin qu’un rapprochement pédagogique intercommunal (RPI) puisse être mis en place, vraisemblablement autour du village de Coupiac. Il a donc été entendu.

La mobilisation continue à Firmi

A Martiel, où l’on ne comprenait pas du tout la décision de l’académie, eu égard la situation d’autres établissements, "moins peuplés d’élèves mais mieux dotés", la mobilisation a également payé. Idem à Naucelle et Pont-de-Salars. En revanche, l’école de Firmi n’a pas bénéficié de la même écoute. "Il n’a pas été possible de les faire fléchir", explique Valérie Tavernier, secrétaire départementale au sein de la FSU. Du coup, dans le bassin, la mobilisation des parents est maintenue jusqu’à nouvel ordre. L’école de Sainte-Eualie de Cernon, qui était dans la situation de celle de Brasc, fermera également ses portes. Orientant les enfants vers l’école de La Cavalerie.

Toutefois, si le maintien des postes a été accueilli comme une "bonne nouvelle", la contrepartie, car il en faut bien compte tenu des faibles marges de manœuvre de l’académie qui, pour rappel est obligée de rendre huit postes, est, elle, moins "réjouissante". Elle concerne essentiellement les postes de remplaçants. Les deux postes envisagés initialement ont en effet été supprimés. "Et c’est une très mauvaise nouvelle", commente Valérie Tavernier. "Imaginez que pour les seuls mois de janvier, février et mars, l’équivalent de 286 jours d’absence dans les écoles du département n’ont pu être remplacés... "

À noter cependant que pour une trentaine d’écoles, des ajustements pourraient être apportés en fonction des effectifs comptabilisés le jour de la rentrée.

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