Pour les Sicard, le bonheur est dans la chambre d’hôtes

  • Christelle et Guillaume Sicard ont prévu d’ouvrir une cinquième chambre ainsi qu’un espace de détente.
    Christelle et Guillaume Sicard ont prévu d’ouvrir une cinquième chambre ainsi qu’un espace de détente. GV
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Guillaume Verdu

Sévérac-l’Église. Christelle et Guillaume Sicard ont quitté la région parisienne il y a deux ans pour ouvrir le Clos du Barry.

Et de deux ! Pour la deuxième année consécutive, la chambre d’hôtes Le Clos du Barry a reçu le Certificat d’excellence tripadvisor. Ce site internet spécialisé dans le tourisme récompense chaque année les établissements les mieux notés par ses internautes globe-trotters.

«C’est gratifiant», se réjouit Guillaume Sicard, gérant de l’établissement avec sa compagne, Christelle. Plus qu’une récompense du travail effectué, ce prix vient également valider le choix de vie effectué par le couple. Les Sicard ont débarqué en Aveyron il y a un peu plus de deux ans pour ouvrir leurs chambres d’hôtes, alors qu’ils évoluaient auparavant dans des domaines professionnels totalement différents, elle dans les assurances, lui en tant que commercial. Et ils vivaient en Île de France, où ils ne se plaisaient pas.

«Nous voulions changer de vie. Nous étions en manque de contact humain, en manque de nature et en manque d’authenticité dans les relations», explique Guillaume Sicard, sans se départir de son ton calme.

«Coup de cœur»

À la recherche d’un havre de verdure, les Sicard sont tombés sous le charme du village et du bâtiment où ils ont, depuis, ouvert leurs chambres d’hôtes. «Un véritable coup de cœur», appuie-t-il. Le couple a établi ses quartiers dans une ancienne ferme située rue du Barry. Ils proposent quatre chambres à la location et, conformément à la réglementation, vivent dans le même lieu.

La restauration de la maison en pierre n’est pas encore terminée. «Nous avons prévu d’aménager une cinquième chambre et de faire un espace détente», lance Guillaume Sicard, qui s’occupe des travaux au moment de la fermeture annuelle, en décembre et janvier. Le bâtiment comporte également une salle où sont pris les petits-déjeuners et dîners avec les pensionnaires. Des repas en commun, avec au menu du fait maison et de belles rencontres.

 Un légionnaire, un punk et une masseuse thaïlandaise !

«Ce sont des moments assez conviviaux, entre des gens de différents horizons. Et c’est aussi pour cela que nous faisons ce métier, explique Christelle Sicard. Une fois nous avons eu à la même table un ancien légionnaire, un ancien punk et une masseuse thaïlandaise! » En plus de la préparation de spécialités locales, le couple se charge de faire découvrir le territoire à ses hôtes en conseillant des sites à visiter.

Une façon pour elle, la native du Loiret, et lui, le Tarnais d’origine, de transmettre leur amour d’un département qu’ils ont appris à connaître. Et qu’ils ne veulent pas quitter. «Pour rien au monde nous ne reviendrions quelques années en arrière», lancent-ils à l’unisson, visiblement heureux de leur choix de vie. 

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