Rugby. A LSA, Cédric Murat en veut encore

  • L’arrière croit en la qualification en demie
    L’arrière croit en la qualification en demie Jean-Louis Bories
Publié le , mis à jour
Centre Presse Aveyron

Quarts de finale. Débarqué il y a trois saisons, ce Decazevillois pur souche a porté les couleurs du Sporting une vingtaine d'années avant de rejoindre LSA, qui dispute son quart de finale dimanche (15 heures) face à Issoire, à Arpajon-sur-Cère.

Né à Decazeville, élevé au grain du Sporting club decazevillois, «ciel et blanc» durant quasiment vingt ans, Cédric Murat a coupé les amarres avec le Bassin, il y a trois saisons. «Cela faisait déjà un moment que j’avais envie de voir autre chose, j’éprouvais également une certaine lassitude et comme je connaissais bien Damien Rey pour avoir joué avec lui, je me suis laissé tenté après qu’il m’a contacté, explique l’arrière. D’autant plus que je connaissais le club et que son projet sportif me convenait bien.» «C’était aussi pour moi la possibilité de me rapprocher de Rodez où j’habite», poursuit-il. 

Plus envie de raccrocher

Les événements, comme les résultats, ne lui ont en tout cas pas donné tort. «Ici, je me sens bien, j’y ai trouvé une bande de copains, une bonne ambiance et pas de notion d’argent», note-t-il. Et Cédric Murat de confier son émotion et sa joie de vivre le parcours actuel : «C’est exceptionnel, je n’avais jamais vécu de montée et maintenant tout est possible. C’est vraiment fabuleux !»

À tel point qu’après avoir envisagé de prendre sa retraite sportive à la fin de l’exercice actuel, le feu follet n’en a plus l’intention. «Je pensais arrêter, d’autant plus que je vais être prochainement papa pour la deuxième fois, explique-t-il. Mais après une telle saison, il est difficile de ne pas avoir envie de continuer, ne serait-ce qu’un an de plus.»

La tentation est d’autant plus forte que, comme il le pense, une place en demi-finale est jouable. «L’équipe qui aura le meilleur mental devrait se retrouver logiquement en demi-finale, pronostique-t-il. Maintenant, ce n’est que du bonus et je vais continuer à essayer de prendre un maximum de plaisir sur le terrain pour savourer cet instant. Après on verra bien…»

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