La "nuit de l'élevage en détresse" : les agriculteurs montent au front

  • Comme partout en France, les producteurs de lait et les éleveurs de porcs et de bovins aveyronnais manifestent à Rodez.
    Comme partout en France, les producteurs de lait et les éleveurs de porcs et de bovins aveyronnais manifestent à Rodez. José A. Torres
  • Comme partout en France, les producteurs de lait et les éleveurs de porcs et de bovins aveyronnais manifestent à Rodez.
    Comme partout en France, les producteurs de lait et les éleveurs de porcs et de bovins aveyronnais manifestent à Rodez. José A. Torres
  • La "nuit de l'élevage en détresse" : les agriculteurs montent au front
    La "nuit de l'élevage en détresse" : les agriculteurs montent au front José A. Torres
  • La "nuit de l'élevage en détresse" : les agriculteurs montent au front
    La "nuit de l'élevage en détresse" : les agriculteurs montent au front José A. Torres
  • La "nuit de l'élevage en détresse" : les agriculteurs montent au front
    La "nuit de l'élevage en détresse" : les agriculteurs montent au front José A. Torres
Publié le , mis à jour
Centre Presse Aveyron

Comme partout en France, les producteurs de lait et les éleveurs de porcs et de bovins aveyronnais, étranglés par les baisses des prix de leur production, ont manifesté jeudi soir à Saint-Affrique et Rodez lors d'une "nuit de l'élevage en détresse" . 

Les producteurs entendent protester de nouveau contre les trop faibles prix de la viande, de porc comme de boeuf, qui ne leur permettent pas de couvrir leurs coûts de production. Le revenu des producteurs de viande bovine a ainsi chuté à environ 12 000 euros par an, selon la FNSEA. Un accord négocié il y a 15 jours sur la viande de boeuf au ministère de l'Agriculture n'a pour l'instant pas encore permis de faire remonter les prix au niveau qui avait été fixé.

Le ministre de l'Agriculture Stéphane Le Foll a demandé mercredi au médiateur des relations commerciales agricoles de contrôler ces accords, pour voir si les différentes parties ont tenu leurs engagements d'augmenter les prix payés aux éleveurs, notamment les industriels et la distribution. Mais si des accords ont été passés, les agriculteurs tardent à en voir les résultats, d'où leur colère. "Les cours du porc devaient progresser toutes les semaines, avant-hier le cours au cadran a baissé", dénonce Jean-Paul Goutines (FRSEA Pays de la Loire).

Quant à l'accord sur la viande bovine, "certains rares abattoirs ont effectivement appliqué une hausse sur certains types d'animaux, mais d'une façon générale, la hausse n'a pas été appliquée", explique-t-il. "Comment ne pas se sentir trahis alors que tous les opérateurs et les distributeurs, en présence du ministre, ont juré, la main sur le coeur, que les producteurs seraient mieux payés demain", ajoute le responsable syndical.

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