Jean Guitard, un passionné au volant de l’ASA Rouergue
Portrait. Successeur du regretté Daniel Wachoru, Jean Guitard revient sur son expérie6nce du sport automobile à quelques heures du lancement du Rouergue, son premier en tant que patron de l’épreuve.
« Le plus apte ». Voilà comment se définit Jean Guitard, président de l’Asa Rouergue depuis octobre 2014. Bénévole dévoué à plein-temps, celui qui a commencé à courir à la naissance de l’Asa Route d’Argent « ne se sentait pas destiné » à se retrouver un jour à la tête de cette association.
Sans forcément le vouloir, le sport auait pour la compétition est, lui, venu plus tard : à l’occasion d’une étape du Tour de France auto, qui passait à Rodez.to ne l’a jamais quitté. Dès son enfance, le Nord-Aveyronnais passe son temps à « traîner chez les mécanos ». L’attrait pour la compétition est, lui, venu plus tard : à l’occasion d’une étape du Tour de France auto, qui passait à Rodez. « À l’époque c’était quelque chose de formidable », se souvient-il. Parti ensuite à Reims poursuivre des études de géomètre, il retrouvera, par hasard, les participants du Tour de France auto qui courraient sur la piste rémoise. « La vie est faite de concours de circonstances », concède dans un rire le septuagénaire.
La moto, une autre passion
À la fin des années 1960, la création de l’Asa Route d’Argent lui permet de disputer ses premières « courses de côtes ».
Car Jean Guitard a une autre passion : la moto. « Encore un hasard », selon l’intéressé. Alors qu’il est muté à Chartres, de nouvelles rencontres le poussent à essayer le trial. « À l’époque, il ne fallait pas être acrobate », ajoute-t-il. Cette passion le fera voyager à travers le monde.
Mais c’est bien en Aveyron et dans la course automobile que Jean Guitard s’investira. Dans l’organisation du rallye du Rouergue depuis 1993, où il donnait « seulement un coup de main, loin de l’idée de rentrer dans l’organisation », il rejoint ensuite l’ASA du Rouergue par l’intermédiaire du regretté Christian Malphettes. « J’étais en bas de la pyramide, je m’occupais de la sécurité, des commissaires ».
« Ne pas planter le Rouergue »
Mais le retraité ne le cache pas, il « aime la vie associative ». Aujourd’hui propulsé à la tête de l’Asa Rouergue car plus expérimenté, à peine trois ans après avoir rendu son tablier de patron de la Route d’Argent (2004-2012), il ne se sent néanmoins pas tout à fait à sa place. La vague de décès ayant frappé le club, symbolisée par la disparition du père du Rouergue Daniel Wachoru, a laissé orpheline « une boutique lourde à faire tourner ». Le poste est « stressant », ajoute-t-il, et l’idée d’arrêter jamais bien loin. Mais le dévouement reprend toujours le dessus. Et Jean Guitard de conclure : « Il ne faut pas planter le Rouergue ».
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