Le chinois pour «muscler son CV» et «s’enrichir»

  • Carla Rimlinger et Raphaël Héral sont devenus passionnés par la culture chinoise.
    Carla Rimlinger et Raphaël Héral sont devenus passionnés par la culture chinoise. Philippe Henry
Publié le
PH.H.

Langues vivantes.Carla Rimlinger et Raphaël Héral, élèves au lycée Foch de Rodez, ont passé récemment les épreuves de chinois au baccalauréat. Pour les étudiants, cette langue signifie aussi une ouverture vers une culture.

Les sinogrammes n’ont presque plus de secrets pour eux. Carla Rimlinger et Raphaël Héral, tous deux élèves en terminale au lycée Foch à Rodez, ont planché sur leurs épreuves de chinois du baccalauréat, il y a quinze jours, avec un certain succès. Si les deux lycéens sont plutôt confiants quant à leurs résultats, c’est qu’ils se sont «pris de passion pour cette langue et cette culture».

Une culture qu’ils ont pu appréhender lors d’un voyage à Shanghaï (Est de la Chine), en avril dernier, à la rencontre de leurs correspondants chinois. «Ce séjour était formidable, s’exclame Carla Rimlinger qui s’est mise au chinois au collège Fabre, à Rodez. C’était le point d’orgue de notre apprentissage, et nous avons pu découvrir ce qu’était vraiment la Chine. Et nous avons tous hâte d’y retourner dès que nous le pourrons.»

Mais l’apprentissage du chinois «peut être difficile lors des premiers cours», confie Raphaël Héral, qui l’étudie depuis la 2nd. Le vocabulaire, les intonations, primordiales dans l’apprentissage de la langue de l’Empire du milieu, et les signes qui peuvent être déroutants en comparaison de notre alphabet latin.

Les élèves de terminale étudient la langue à raison de deux ou trois heures par semaine, en LV3 ou en LV2. «Mais au fur et à mesure des exercices, l’apprentissage se fait rapidement, et ce n’est pas plus difficile que d’autres langues», affirme Raphaël Héral. 

«Repartir en Chine dès que possible»

Pour les deux lycéens, comme pour la plupart de leurs camarades d’option, leur choix d’apprendre le chinois correspond aussi au souhait de «muscler leur CV». Inscrit pour la rentrée prochaine à l’École de gestion et de commerce (EGC) de Rodez, Raphaël Héral compte bien faire valoir ses trois ans d’étude de chinois auprès d’un futur employeur. Et le jeune homme annonce d’ores et déjà «vouloir repartir en Chine dès que possible. Il y a des possibilités de stage dans ce pays et j’aimerais en profiter».

En revanche, Carla Rimlinger, qui intégrera une faculté de médecine à Clermont-Ferrand à la rentrée prochaine, devra mettre entre parenthèses son apprentissage. Tout du moins, les premières années. «Il existe des stages d’acupuncture pour les étudiants en médecine. C’est une manière de ne pas perdre le lien avec la culture chinoise», sourit-elle. «Cette expérience a dépassé nos attentes, assurent les deux lycéens. Apprendre le chinois, c’est s’ouvrir à une nouvelle culture qui nous est étrangère, mais qui finit par nous enrichir.»

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