Philippe Meyer : «Revoir l’aménagement du territoire»

  • Philippe Meyer.
    Philippe Meyer. Archives CP
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Rui Dos Santos

Âgé de 68 ans (le 25 décembre prochain), journaliste et producteur à Radio France, écrivain - son dernier ouvrage s’intitule « Les gens de mon pays » (2014, Robert Laffont), Philippe Meyer est également le président-fondateur (en 1992) de l’Association pour la Renaissance du Vieux Palais à Espalion (12).

Âgé de 68 ans (le 25 décembre prochain), journaliste et producteur à Radio France, écrivain -son dernier ouvrage s’intitule « Les gens de mon pays » (2014, Robert Laffont)-, Philippe Meyer est également le président-fondateur (en 1992) de l’Association pour la Renaissance du Vieux Palais à Espalion (12).

Quel nom choisissez-vous ?

Occitanie.

Pourquoi ?

(Affirmatif) C’est le moins mauvais ! Les Catalans ne vont pas être contents. S’ils sont généreux, ils accepteront. S’ils tiennent absolument à leur présence, probablement un truc du genre Occitanie-Pyrénées, ça peut le faire. L’Occitanie, c’est ce qu’il y a de plus raisonnable et, en même temps, ça ne sonne pas trop administratif.

Qu’attendez-vous de cette nouvelle région ?

Je crains beaucoup le fait qu’il y ait deux capitales régionales concentre les énergies et qu’elles passent leur temps à se battre... Or, ce qu’on attend d’une grande région, c’est qu’elle repense l’aménagement du territoire sur un certain nombre de domaines et notamment dans le domaine des transports. Et qu’elle réfléchisse à tous les moyens, qui sont urgents, de lutter contre le dépeuplement, donc l’apauvrissement, donc la plus ou moins rapide désertification d’une partie nord, sud, est et ouest de ce territoire.

À mon avis, il faut commencer par les transports... Et Dieu si dans l’Aveyron, on en sait quelque chose ! En ce qui concerne le transport ferroviaire et/ou le prix du transport aérien. Il faut faire aussi l’inventaire de tout ce qui peut irriguer l’énergie et l’esprit d’entreprise, dans tous les domaines de notre département. En tant que membre d’une association culturelle aveyronnaise depuis presque un quart de siècle, je sais qu’on a souvent été mieux entendu à la capitale nationale dans la capitale régionale. J’attends de la nouvelle région que ce ne soit plus le cas. 

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