Face à Nevers, Rodez y a cru une mi-temps...

  • Agressif, décomplexé, appliqué, Rodez a fait jeu égal avec Nevers durant la première mi-temps.
    Agressif, décomplexé, appliqué, Rodez a fait jeu égal avec Nevers durant la première mi-temps. Jean-Louis Bories
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    Face à Nevers, Rodez y a cru une mi-temps...
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Mathieu Roualdés

4e journée. Séduisant en première période, le SRA n’a ensuite rien pu faire face à un Nevers plus que jamais en route pour atteindre son objectif, la Pro D2. Rendez-vous le 1er novembre pour la prochaine journée de Fédérale 1. Rodez se rendra à Castanet. Déjà déterminant.

L’exploit du Japon au Mondial n’a finalement pas trouvé d’écho à Rodez. La loi du plus fort s’est une nouvelle fois appliquée en rugby, dimanche. «On est donné perdant à 99%. Jouons le 1% de chance qu’il nous reste», disait Arnaud Vercruysse, avant la rencontre. Ses joueurs ont suivi son conseil, hier. Mais seulement une mi-temps. Trop peu pour faire trembler, voire juste douter, une équipe de Nevers plus que jamais taillée pour rejoindre l’étage supérieur. Sans jamais s’affoler, l’Uson a eu Rodez. À l’usure. Pourtant, le SRA avait pris cette rencontre par le bon bout. Moins de trois minutes après le coup d’envoi, Jean-Baptiste Marty filait déjà à l’essai profitant d’un joli travail des avants, sur ballon porté, en amont.

Agressif, décomplexé, appliqué, Rodez n’en restait pas là et continuait à séduire tout son monde. Cueilli à froid, Nevers avait bien du mal à contenir cette fougue. Mais, intelligemment, le club de la Nièvre ne se laissait pas distancer au score grâce à son buteur Thibault Duvallet, auteur d’un 100% hier. De l’autre côté, Romain Boscus ne parvenait pas à trouver la mire (12e, 24e, 26e)... Rageant. Car contre le cours du jeu, les visiteurs rentraient aux vestiaires en tête (12-10).

Peu avant, Rodez avait déjà montré des signes de fatigue, à l’image de plusieurs en-avant et d’un Rudy Rezkallah ayant bien du mal à retrouver son souffle... Toutes ces craintes n’ont pas tardé à se confirmer dès le retour sur la pelouse. Car les Neversois se sont enfin réveillés- «Je n’ai même pas eu besoin de faire comme Philippe Saint-André à la pause pour leur faire comprendre qu’ils étaient endormis», souriait d’ailleurs l’entraîneur, Jean Anturville, après la rencontre-, et ont mis moins de huit minutes pour porter l’estocade. Elle a été l’œuvre du fils de la légende All Black, Garry Whetton. Ce dernier profitait d’un renvoi cafouillé pour se jeter dans l’en-but quelques secondes après (48e)

Rodez prive Nevers du bonus offensif

Rodez venait de laisser passer sa chance. La mêlée n’en finissait plus de souffrir, les fautes de main s’accumulaient et l’intensité défensive baissait... Seule la touche ruthénoise continuait de faire illusion. Mais là encore, c’était trop insuffisant. Même l’espoir d’un bonus défensif s’est rapidement envolé. Nevers, lui, ne s’est pas relâché. Ses avants ont fait le travail en mêlée fermée obligeant l’arbitre du jour à accorder un essai de pénalité (70e). Peu après, Fabrègue a donné l’espoir aux siens de récolter le bonus offensif par un troisième essai (76e). Mais Rodez ne s’en est pas laissé compter et, dans un baroud d’honneur, ses avants trouvaient enfin la solution sur ballon porté (79e). L’ailier neversois, Stéphane Bonvalot, y allait lui aussi de sa réalisation dans les arrêts de jeu de la partie. Histoire de rappeler qui était le plus fort. 

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