François Hollande défend le couteau de Laguiole, le fromage et les chasseurs

  • A l'occasion du salon Best of France organisé du 25 au 27 septembre, à New York, le PDG de la Forge de Laguiole, Thierry Moysset, a remis au président de la République un exemplaire numéroté du couteau de poche Tour Eiffel réalisé avec le métal du célèbre édifice parisien.
    A l'occasion du salon Best of France organisé du 25 au 27 septembre, à New York, le PDG de la Forge de Laguiole, Thierry Moysset, a remis au président de la République un exemplaire numéroté du couteau de poche Tour Eiffel réalisé avec le métal du célèbre édifice parisien. Repro CP
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Centre Presse Aveyron

Dans un entretien inédit au Chasseur français à paraître mercredi, François Hollande défend le couteau de Laguiole et le fromage, et dit avoir "beaucoup de considération pour ceux qui défendent la nature", dont "les chasseurs font partie". 

Dans un plaidoyer pour la ruralité à paraître mercredi dans le mensuel Chasseur français qui fête ses 130 ans d'existence, François Hollande rappelle qu'il "s'est battu pour garder son appellation autour des produits" qui font la renommée de Laguiole, le couteau et le fromage, et dit avoir "beaucoup de considération pour ceux qui défendent la nature", dont "les chasseurs font d'ailleurs partie". 

S'il défend la révision annuelle des quotas de chasse au loup, le président de la République se dit opposé à la création d'un avantage fiscal pour les chasseurs. "Acquitter une redevance cynégétique représente plusieurs centaines d'euros par an. Mais le gouvernement fait la +chasse+ aux niches fiscales, il ne va pas en créer une nouvelle pour les chasseurs", prévient le président. 

"Chaque année, il sera décidé du nombre de loups à abattre en fonction de l'évaluation des risques et de la croissance de la population de loups", déclare le président de la République en rappelant que le quota a été porté de 24 à 36 par an. "Je voudrais également insister sur les sangliers (...) Ils provoquent des accidents, des dégâts aux cultures, aux forêts. Nous devons en tirer les conséquences", ajoute-t-il.

Rappelant le drame de Sivens dans le Tarn, le chef de l'Etat a réaffirmé sa position sur le sujet. "Je n'admets pas qu'au nom de la nature, on empêche un certain nombre d'installations". Un jeune manifestant, Rémi Fraisse, était mort le 26 octobre 2014 dans l'explosion d'une grenade lancées par des gendarmes lors de heurts autour du barrage controversé de Sivens. "En revanche, je m'oppose à ce que des atteintes intolérables soient portées à l'environnement au nom du gigantisme sans limite ou du modernisme", poursuit-il.

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