Le ping-pong et moi, ça fait deux

  • Il y a encore du boulot pour acquérir les gestes des pros.
    Il y a encore du boulot pour acquérir les gestes des pros. Jean-Louis Bories
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Guillaume Verdu

Du ping pour tous. Tout au long du week-end, l’Amphithéâtre vit au rythme du tennis de table. L’occasion pour moi de tester mes compétences raquette en main.

«Tu sais en combien de points se joue un set?» «Ouais. 21.»  Autant dire que j’ai rapidement été démasqué. La pauvreté de mes connaissances sur le ping-pong, pardon le tennis de table, a rapidement été étalée au grand jour devant les responsables du comité départemental. La bonne réponse était 11.  «Tu as cinq ans de retard, me glisse en souriant le président Bernard Barascud. Avant, c’était 21 points mais les sets ont été raccourcis, par rapport aux télés.»  Bon, au moins, j’ai pas totalement faux.

Jean, mojito et générosité

Après l’échec aux connaissances théoriques, place à la pratique. Au milieu des compétitions régionales et départementales organisées tout au long du week-end à l’Amphithéâtre (lire par ailleurs), me voilà prêt à défier quelques dirigeants aveyronnais. Enfin, prêt... « Tu aurais quand même pu enfiler un short ! », me lance, goguenard, un pongiste lorsqu’il me voit débarquer en jean. Ah bon, fallait se changer? Les moments où j’ai croisé le tennis de table dans mon existence se limitent à des cours d’EPS au collège, lors de matinées hivernales dans une salle insuffisamment chauffée, ou bien l’été entre deux mojitos tout en surveillant le barbecue du coin de l’œil. Pas le genre d’occasions pour lesquelles on dérange ses affaires de sport.

Le manque de pratique se fait rapidement sentir. Face à Gérard Gazagnes, président du club d’Onet- le-Château, ce n’est pas toujours facile de renvoyer la balle. Heureusement, mon adversaire est plutôt complaisant et n’abuse pas d’effets alambiqués. Il m’offre même quelques balles hautes histoire que je puisse envoyer la sauce en smash. Je me prends au jeu et concède un honorable 11-8, grâce à la générosité de mon vis-à-vis. Après quelques conseils, changement d’adversaire. Gilbert Douls, secrétaire général du comité départemental, se présente de l’autre côté de la table. Moins conciliant que son prédécesseur, il m’expédie un sévère 11-3. Ouille. Je me rappelle soudain que le ping-pong et moi, ça fait deux. Mais pas de quoi gâcher le bon momentSi vous voulez réessayer, vous pouvez venir au club», me lance Gérard Gazagnes. L’invitation est notée. Mais il faudra de nombreuses séances pour atteindre le niveau des joueurs des tables voisines.

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