A Onet, un collectif créé pour défendre la politique culturelle

  • Christian Dumas, Benoît Sanchez et Max Bruel dénoncent l’abandon de la programmation culturelle de La Baleine.
    Christian Dumas, Benoît Sanchez et Max Bruel dénoncent l’abandon de la programmation culturelle de La Baleine. JB
Publié le , mis à jour
Joël Born

Mobilisation. Les intermittents du spectacle aveyronnais ont décidé d’ouvrir plus largement leur collectif.

Les nouveaux choix culturels de la municipalité castonétoise, concernant notamment l’avenir de la salle de la Baleine et son repositionnement, continuent à alimenter les conversations.

Et à soulever un vent de protestation. Placés en première ligne, les intermittents du spectacle aveyronnais ne digèrent toujours pas, ce qu’ils considèrent avant tout comme «un choix politique, qui s’inscrit dans un contexte national de fermetures de salles et de suppressions de festivals.»

Mais parce qu’ils ne sont pas les seuls à s’insurger contre ces mesures restrictives, ils ont décidé d’ouvrir le plus largement possible leur collectif du CIA, au nom de la défense de la politique sociale et culturelle. Non sans avoir préalablement et de nouveau rappelé que «La Baleine faisait vivre 5 administrateurs, 4 techniciens, 12 intermittents, plusieurs prestataires, ainsi que les artistes programmés.»

«Vente à la découpe»

Une cinquantaine de personnes, professionnels de la culture, élus mais aussi simples particuliers, ont participé, lundi soir, aux Quatre-Saisons, à la deuxième réunion du collectif, qui n’a pas l’intention de lâcher le morceau. «La Baleine, c’est un peu la goutte qui fait déborder le vase. Cette espèce de vente à la découpe met en lumière les politiques ou non politiques culturelles actuelles,souligne Benoît Sanchez. C’est la même logique, on droitise notre société et la culture est la première visée.» 

Inquiets, les intermittents du spectacle aveyronnais le sont, au regard de certaines orientations prises dans le Ruthénois, mais aussi à Decazeville, dans le Millavois, à Villefranche-de-Rouergue, Saint-Affrique, où, selon le CIA, l’on a aussi tendance à compresser les budgets culturels. «Il n’y a plus de prise en compte de l’intérêt collectif et de la culture comme service public vecteur de lien social, regrettent les intermittents, qui réclament, au contraire, une véritable approche éducative.

Quand on parle de culture, on entend toujours l’éternelle ritournelle du déficit, alors que certains trouvent tout à fait normal de combler les déficits des clubs sportifs...» Et les porte-parole des intermittents du spectacle, dans une dernière critique, de s’étonner du silence des élus du Grand Rodez en charge de la culture et des représentants de la Mission départementale de la culture. 

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