Avec Budapest, les élèves du Conservatoire s’offrent un trip en cordes et cuivres

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Monsieur L'Ouïe

Ce soir, élèves du Conservatoire, professeurs et groupe Budapest seront sur la scène de la MJC de Rodez pour une expérience de métissage musical, entre orchestre de chambre et combo de trip-hop.

Dans un auditorium du Conservatoire de musique de Rodez. Une dizaine de jeunes violonistes font jouer leurs archers sur les cordes de leurs instruments. Mozart? Schumann ? Bach ? Du tsigane ? Non : Budapest, ce groupe qui allie trip-hop et rock, Toulouse et Rodez. Les élèves du conservatoire répètent les compositions du quintet: ce soir, ils seront ensemble, élèves, professeurs et groupe, sur la scène de la MJC de Rodez pour une expérience de métissage musical, entre orchestre de chambre et combo de trip-hop.

En tout environ une trentaine de personnes pour une expérience baptisée «Tones and pictures», son et image. Alors autant dire que Gaëlle, Olivier, Irwin, Hervé et Nico ne se font pas prier pour se retrouver au violon... L’idée a germé au sortir d’un concert au Connexion café de Toulouse, il y a presque un an.

«C’est issu d’une bière de trop», balance Olivier. Mais bon, si l’expérience n’est pas nouvelle dans le monde de la musique (d’autres jeunots l’ont déjà fait, comme Led Zeppelin ou Portishead), Nico le batteur pouvait «accéder à un orchestre classique». Vu qu’il est prof au conservatoire. Alors banco, «on a plongé dedans», résume Gaëlle.

Hervé et Irwinn ont arrangé pour orchestre les morceaux de Budapest. Et en octobre, ce fut la première répétition «ouverte» au Club. Où tout le monde a pris la température de l’autre. Deux manières de vivre la musique se rencontrent, entre jeunes musiciens classiques et membres d’un groupe travaillant plus à l’oreille. Avec du chant, et doublement.

«Ça leur permet d’aller vers des territoires différents, analyse Nico en parlant des élèves, voir la musique d’une autre manière, avec plus d’oralité, et leur permettre d’être plus imaginatif avec la musique.» Des violons donc, des cuivres mis aux accents du trip-hop... «J’entends les cordes comme des chœurs, qui chantent avec moi», lance Gaëlle.

Preuve que le mariage semble avoir pris au fil des répétitions. Ce soir, ce sera enfin la première en public (il y aura d’autres fois), les Budapest ouvrant le concert en «solo» avec de nouvelles compositions, avant le grand final «cinématique», avec son, tons et images.

«Tones and pictures», ce soir à 20h30 à la MJC de Rodez.

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