Issoire-Decazeville : Un Sporting à la triste mine

  • Duffard et ses coéquipiers ont tout tenté pour ne pas vivre une cruelle désillusion.
    Duffard et ses coéquipiers ont tout tenté pour ne pas vivre une cruelle désillusion. Jean-Louis Bories
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    Issoire-Decazeville : Un Sporting à la triste mine
Publié le
Mathieu Roualdés

Face à Issoire, premier relégable, Decazeville a eu tout le mal du monde à obtenir la victoire (19-16). Un essai d’André dans les derniers instants de la partie est venu sauver les meubles. Mais que ce fut triste...

Ce n’est pas nouveau, le Sporting n’est pas en forme cette saison. Dimanche, il était même totalement malade. Certes, il a évité le pire et un troisième revers sur sa pelouse mais la machine, elle, semble définitivement grippée. Un jeu perdu, une envie et un collectif laissés aux vestiaires, des erreurs en veux-tu en voilà, aucune rébellion... 

Dans les tribunes, comme sur la pelouse, la pilule était dure à avaler. Et ce n’est pas le succès acquis sur le fil qui aidera. Certes, ce Decazeville-là est amputé de plusieurs de ses cadres (Accorsi, Loumingou, Cabantous...) et certains sur le terrain traînent de vieilles blessures à l’image d’un Florent Petitjean errant comme une âme en peine, mais cela ne peut tout excuser.

Des Aveyronnais généreux

Surtout après avoir réalisé une entame de match comme dimanche. Avec deux essais en neuf minutes, le SCD frôlait la perfection. Et Issoire semblait bien parti pour repartir du Bassin les valises pleines ! Mais c’était sans compter sur les habituelles offrandes des Aveyronnais.

Cette fois, c’est sur une chandelle totalement cafouillée qu’ils ont remis leurs adversaires dans le match (13e). Ils n’en sont jamais sortis.

Défendant comme des lions et jouant intelligemment avec le vent, notamment grâce à la botte de l’ouvreur Cellerier, les joueurs du Puy-de-Dôme ont épuisé tout le monde ! Leurs adversaires en premier lieu. Même la soufflante et les nombreux changements des coaches à la pause n’ont rien changé.

Un dernier ballon porté et André sauve les meubles...

Le réveil tant attendu n’a pas eu lieu et Issoire, lui, n’a pas changé d’un iota. Certes, il s’est battu avec ses armes, limitées, mais son courage et son envie ont suffi à faire trembler Camille-Guibert. Les visiteurs se sont même permis de passer devant au score à la 52e minute après une pénalité de Cellerier (16-14).

Duffard et ses coéquipiers ont alors tout tenté pour ne pas vivre une cruelle désillusion et jouer un bien mauvais tour à leurs voisins de LSA, à la lutte pour le maintien avec Issoire. Mais comme souvent, comme trop souvent, ils ont joué de maladresse, de précipitation. Jusqu’à une énième penal-touche à cinq mètres de la ligne des Auvergnats... Cette fois, le jeune talonneur André mettait le ballon bien au chaud et aplatissait (19-16, 73e).

Ses coéquipiers, sans une seule démonstration de joie, pouvaient souffler. Même si quelques secondes après, ils frisaient encore la correctionnelle quand sur un nouveau ballon anodin, le demi de mêlée visiteur était à deux doigts d’aplatir. Finalement, le cuir terminait sa course en ballon mort. Quelque peu à l’image du Sporting d’hier, sans jus, sans grinta. Un Sporting à la triste mine.

Issoire-Decazeville : Un Sporting à la triste mine
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