L'Azerbaïdjan et les autorités du Nagorny-Karabakh annoncent un cessez-le-feu

  • Obsèques le 4 avril 2016 à Erevan d'un Arménien tué dans les combats entre forces arméniennes et azerbaïdjanaises
    Obsèques le 4 avril 2016 à Erevan d'un Arménien tué dans les combats entre forces arméniennes et azerbaïdjanaises PAN Photo/AFP - Varo Rafayelyan
  • Vue de la ville de Stepanakert, "capitale" non reconnue du Nagorny Karabakh, le 4 avril 2016
    Vue de la ville de Stepanakert, "capitale" non reconnue du Nagorny Karabakh, le 4 avril 2016 AFP - KAREN MINASYAN
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Centre Presse Aveyron

L'Azerbaïdjan et les autorités de la région séparatiste du Nagorny-Karabakh ont annoncé mardi avoir conclu un cessez-le-feu pour mettre un terme à quatre jours de violents affrontements ayant fait au moins 64 morts dans cette zone stratégique du Caucase.

"Les opérations militaires ont été stoppées mardi à 12H00 (08H00 GMT)", a indiqué le ministère azerbaïdjanais de la Défense dans un communiqué.

"Un accord pour une cessation des hostilités a été conclu. Nous avons donné l'ordre d'arrêter de tirer", avait précédemment annoncé à l'AFP un porte-parole du ministère de la Défense de la région séparatiste.

Les bombardements se sont arrêtés mardi après une nuit ponctuée par des tirs d'artillerie sporadiques, selon un photographe de l'AFP présent dans le village azerbaïdjanais de Terter, situé près de la ligne de front.

Les hostilités - les pires depuis un cessez-le-feu instauré en 1994 - avaient éclaté dans la nuit de vendredi à samedi et ont fait depuis au moins 64 morts, tant parmi les civils et que les militaires, et des centaines de blessés.

Une réunion du groupe de Minsk sur le Haut-Karabakh au sein de l'OSCE, coprésidé par la France, les Etats-Unis et la Russie et chargé de trouver une issue à ce "conflit gelé" depuis plus de 20 ans, doit commencer à Vienne à 13H00 GMT.

Après une guerre ayant fait 30.000 morts et des centaines de milliers de réfugiés, principalement azerbaïdjanais, le Nagorny-Karabakh est passé sous le contrôle de forces séparatistes proches de l'Arménie. Cette région est désormais majoritairement peuplée d'Arméniens.

Aucun traité de paix n'a été signé et après une période de calme relatif, ce territoire a connu ces derniers mois une nette escalade des tensions, Erevan estimant fin décembre qu'on était revenu à la "guerre".

Source : AFP

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