Mines de jazz revient à Decazeville sur fond de belles «Retrouvailles»

À quelques jours de l’ouverture musicale du Festival Mines de Jazz, Joshua Perez peaufine ses partitions-avec toutefois la décontraction qui sied à son jeune âge-afin d’être à la hauteur de ses partenaires du concert du vendredi 6 mai. Ailleurs, disséminés aux quatre cois du département, un millier d’autres doigts se frottent aux cordes de leur instrument afin d’être au top pour la répétition publique des «Cent guitares aux mille doigts».

Cette animation qui se déroulera ce samedi 30 avril, à 18 heures, sur la scène du Laminoir, dans le cadre des animations préliminaires du Festival, a été mise en place par plusieurs écoles de musique du département pour fêter les 100 ans du jazz. Toujours dans le cadre des animations périphériques du Festival, le cinéma La Strada projettera le mercredi 4 mai, à 20h30, le film «Les fils du vent», un film documentaire français, de Bruno Le Jean, qui brosse le portrait d’Angelo Debarre, Ninine Garcia, Moreno et Tchavolo Schmitt. 

Quatre guitaristes manouches virtuoses qui, depuis l’enfance, jouent et perpétuent la musique de Django Reinhardt, l’un des guitaristes les plus respectés et influents de l’histoire du jazz. Une musique qui accompagne leur vie qui, malgré les nombreuses difficultés, est entièrement placée sous le signe de la liberté. En prélude à cette projection aura lieu le vernissage dans le hall du cinéma de l’exposition des œuvres de Jean-Claude Salemi.

Un artiste belge reconnu pour deux facettes de son talent: la linogravure et la musique qui, bien sûr, inspire sa gouge. Ces œuvres colorées et rythmées resteront sur les cimaises de La Strada durant tout le mois de mai. Le vernissage se poursuivra autour d’un apéritif dînatoire et musical où de nombreux musiciens devraient faire le bœuf.