«Les policiers sont fatigués... au bord du burn-out»

À l’initiative d’Alliance, syndicat majoritaire au niveau national, rejoint par Unité SGP Force ouvrière, syndicat majoritaire au niveau départemental, un rassemblement contre la «haine anti-flics» était organisé, mercredi à midi, devant le commissariat de police de Rodez.

Une cinquantaine de personnes, dont une majorité de policiers, bien sûr, mais aussi le maire de Rodez, Christian Teyssèdre, des représentants de la CFE-CGC, quelques agents municipaux et personnels pénitentiaires, ainsi qu’une poignée de simples citoyens, y ont pris part. «La France Debout, ce sont les forces de l’ordre qui protègent les biens et les personnes», a déclaré le porte-parole d’Alliance, Benoît Demoineret, après avoir dénoncé les « violences d’une minorité », face auxquelles il attend plus de « fermeté ».

«Les policiers sont fatigués. Tout doit être mis en place pour faciliter les interventions des forces de l’ordre», a-t-il ajouté. «Les policiers sont au bord du burn-out. Nous revendiquons du respect et une reconnaissance financière», a insisté David Thomas, d’Unité SGP Force Ouvrière, évoquant «les missions et les heures supplémentaires, les heures décalées et des rappels au service de plus en plus fréquents.»