Hier encore... la place d'Armes

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    Hier encore... la place d'Armes DR
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Centre Presse Aveyron

Un clin d’œil nostalgique, voilà ce que propose chaque samedi durant plusieurs semaines, Jacques Boutet qui nous entraîne dans le Rodez d’autrefois à travers des images d’époque commentées. Lesquelles, sans aucun doute, réveilleront bien des souvenirs, et qui témoignent à leur façon de l’évolution de la ville et des habitudes de ses habitants.

Cam Mario «dans ses nouveaux exercices sur fil aérien»

Clou des fêtes de la Cité les 6 et 7 juillet 1935. La venue du célèbre funambule Cam Mario, «au retour d’une tournée triomphale qu’il venait d’effectuer en Angleterre», avait attiré beaucoup de monde pour l’ovationner «dans ses nouveaux exercices sur fil aérien». Sur cette photo, on le voit, au-dessus de la place d’Armes, avançant en équilibre sur un filin d’acier et s’aidant d’une longue et lourde perche. Au sol, «les Sonneurs Ruthénois» interprétaient un morceau de bravoure au terme de chacun de ses numéros. La foule ne ménageait pas ses applaudissements devant un spectacle très prisé à l’époque. La place était noire de monde. Quelques privilégiés occupaient les terrasses des immeubles environnants, notamment celles de l’immeuble Noyrigat, à droite du cliché.

Hier encore... la place d'Armes
Hier encore... la place d'Armes DR

La place d’Armes, quelques dizaines d’années plus tard

Au centre du carrefour, le terre-plein central, équipé de ses deux bornes lumineuses, servait aux agents de ville qui réglaient (ou déréglaient!) une circulation pourtant peu dense à cette époque. Les Ruthénois entretenaient de bons rapports avec leur police. À l’occasion du jour de l’an, la plate-forme cimentée se couvrait d’une forêt de bouteilles offertes par les habitants. Chose étonnante: il exista sur la place, et jusqu’après la guerre 39/40, trois marchands de journaux: 2 kiosques et un commerce. On aperçoit l’actuel Café des Colonnes qui abrita pendant la guerre, la Légion Française des Combattants (LFC) constituée des associations d’anciens combattants que le régime de Vichy avait fusionnés et qui abritait précédemment, le commerce de vêtements Tolède sous l’enseigne «Aux Nouvelles Galeries des Colonnes».

Hier encore... la place d'Armes
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