Un clin d’œil nostalgique, voilà ce que propose depuis plusieurs semaines, Jacques Boutet qui nous entraîne dans le Rodez d’autrefois à travers des images qui réveillent bien des souvenirs, en témoignant à leur façon de l’évolution de la ville, et des habitudes de ses habitants.
Un clin d’œil nostalgique, voilà ce que propose depuis plusieurs semaines, Jacques Boutet qui nous entraîne dans le Rodez d’autrefois à travers des images qui réveillent bien des souvenirs, en témoignant à leur façon de l’évolution de la ville, et des habitudes de ses habitants.
Années post-1920, un dimanche de fin d’hiver: concert, au kiosque à musique du Foirail. Ce pavillon de jardin public, ouvert sur huit côtés, fut édifié en 1894 d’après les plans de l’architecte Besse. Il a été restauré en 1981. Les colonnes de bronze ont été fondues à Rodez par les soins de la fonderie Barthes. Coiffés de leurs casquettes les musiciens de L’Harmonie de l’Union Musicale se préparent au concert. Notons l’uniformité du costume des dames, toutes chapeautées, et vêtues de longues robes noires.
On aperçoit quelques militaires en tenue, venus de la toute proche caserne. Trois bambins posent pour la photo. Au premier plan, un marchand ambulant dont on se demande que contient sa corbeille. Absent de la photo, il existait à quelques mètres du Kiosque une superbe construction de style Art déco le «Grand Café du Jardin » que les ruthénois appelaient «casino» car il fut conçu (1925) pour les distraire, sans toutefois qu’il accueille des jeux d’argent. Aujourd’hui, visible ci-dessous, le restaurant « le Kiosque » occupe l’emplacement et en a conservé le frontispice.
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