Arnaud Vercruysse : «Ne pas se laisser bercer...»

  • Avec huit points de pénalité au départ, Arnaud Vercruysse et Rodez ne devront pas manquer leur entame de championnat cette saison !
    Avec huit points de pénalité au départ, Arnaud Vercruysse et Rodez ne devront pas manquer leur entame de championnat cette saison ! Archives CP
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Mathieu Roualdés

À l’heure de la reprise de l’entraînement ce matin à Paul-Lignon, Arnaud Vercruysse ne tire pas des plans sur la comète avant le début de la saison. Et s’attache surtout, et toujours, à l’état d’esprit de son équipe et des nouveaux joueurs. Entretien.

À l’heure de la reprise de l’entraînement ce matin à Paul-Lignon, Arnaud Vercruysse ne tire pas des plans sur la comète avant le début de la saison. Et s’attache surtout, et toujours, à l’état d’esprit de son équipe et des nouveaux joueurs. Entretien.

Une nouvelle saison débute aujourd’hui avec Jean-François Viars, dans quel état d’esprit êtes-vous ? 

Identique à la saison passée. On est à fond depuis plusieurs semaines et retrouver les terrains est une forme d’exutoire. De quoi va-t-on être capable cette saison? Il me tarde de savoir.

Après une demi-finale en Jean-Prat la saison passée, celle-ci sera celle de la confirmation. N’est-ce pas la plus dure ?

Bien entendu, surtout que n’oublions pas qu’on partira avec un handicap de huit points (*)! On ne devra pas se laisser bercer par notre belle fin de saison car le sport est une perpétuelle remise en questions. On est conscient que désormais, on sera attendu. Notre jeu doit évoluer.

Qu’attendez-vous de plus dans votre jeu justement ?

De la vitesse assurément! Après, il n’y aura pas les mêmes acteurs sur la pelouse donc forcément, notre jeu sera différent.

L’état d’esprit du groupe était sa force principale la saison passée. N’avez-vous pas peur que celui-ci s’effrite ?

Non car je le répète tout le temps: on doit être sérieux sans se prendre au sérieux! Et les nouveaux joueurs devront s’imprégner de cet état d’esprit. Je n’ai pas beaucoup de doutes là-dessus. Jouer à Rodez, c’est avant tout donner avant de recevoir. On a le droit de ne pas être forcément spectaculaire dans notre rugby mais je ne pardonnerai pas le fait de ne pas tout donner sur le terrain.

On vous sent plus que jamais investi dans ce projet...

À s’engager, faut faire les choses à fond. Si je ne donne pas tout et l’exemple pour mes hommes, autant partir. On n’a pas à se plaindre à Rodez. L’environnement est propice à l’épanouissement sportif mais surtout humain. On se doit d’être au cœur de la ville. On a une image, on est acteur du développement du club et on ne doit pas se couper de tous les atouts pour mener à bien ce projet. On est dépendant d’une économie mais on doit également y contribuer. Les joueurs ont bien compris cela et je souhaite qu’ils soient des acteurs de la ville, pas seulement du club.

Avez-vous déjà le premier match face à Agde, le 18 septembre, en tête ?

Non, pas du tout. On doit déjà remettre la machine en route (rires).

Vous connaissez vos adversaires. Un premier objectif a-t-il déjà été fixé ?

Non car on fera cela collégialement avec les joueurs. Et porter un regard sur nos adversaires aujourd’hui serait trompeur car on ne connaît pas véritablement la vraie valeur de leur effectif, leur recrutement, etc. On en saura davantage après trois, quatre matches. Mais pour nous, l’objectif sera bien évidemment de sortir au plus vite de la zone rouge et effacer notre pénalité de huit points. 

(*) Sanction prise par la DNACG suite aux problèmes financiers traversés par le club.

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