Un quart de siècle
Après avoir fait la Une de l’actualité estivale des quilles de huit en 1991, Moyrazès a remis le couvert dimanche, un quart de siècle après, pour organiser la 66e édition du championnat de France individuel. Et force est de reconnaître que le club, fort d’une soixantaine de licenciés et présidé par Philippe Ferrand, a été à la hauteur de l’événement. L’équipe organisatrice mérite ainsi un 9 ! Même le soleil a brillé au-dessus des vingt jeux. Chapeau !
Vigouroux puissance trois !
Si Élian Vigouroux a (enfin) été sacré, ce nom de famille et les couleurs d’Inières ont frappé fort dimanche puisque, en plus de celui en seniors, deux autres podiums ont récompensé les performances des sociétaires de ce club. Alors que Lola s’est imposée chez les poussines, Antonin est monté sur la troisième marche.
Fidélité récompensée
Quelques secondes à peine après avoir décroché le titre de champion de France individuel, Élian Vigouroux a laissé éclater sa joie, partageant son bonheur avec son entourage : «Je suis heureux ! Je ne sais pas si je suis le meilleur joueur de l’hexagone, et puis peu importe, mais ce qui est sûr, c’est que je savoure ce trophée comme une récompense pour l’ensemble de mon œuvre». Couronné par équipes, pas plus tard que le dimanche précédent au Trauc à Rodez (à égalité avec Luc), Élian Vigouroux n’avait jamais touché au but en individuel. «Cela fait 25 ans que je suis président d’Inières, deux décennies que je m’occupe du district Lévezou et des années que j’essaie de faire progresser les gamins du club, a-t-il listé. Je ne crois pas l’avoir volé».
Les « papys» font de la résistance
]Ils n’ont pas pris une ride ! Mieux, ils sont toujours là et peuvent être montrés en exemple. En 1991, quand Moyrazès a organisé ce championnat de France, le podium seniors était occupé par : Philippe Acquier, Didier Layrac, Christophe Recoules et Jérôme Enjalbert. Un quart de siècle plus tard, ils figurent toujours dans le haut de la hiérarchie, prenant respectivement les 5e, 13e, 4e et 15e places. Qui dit mieux ? Dans vingt-cinq ans, ils composeront peut-être le podium en vétérans ou super-vétérans ?
Récidiviste !
Question à 15,24 : qui a réussi dimanche à conserver son titre décroché un an plus tôt à Pont-de-Salars? Alors, on sèche ? Normal... vu le temps qu’il faisait avant-hier ! Plus sérieusement, un seul joueur a doublé la mise. Il s’agit du cadet Florian Sasso, avec huit quilles de mieux. Plus fort encore, le jeune Bozoulais s’est payé le luxe d’avoir le même dauphin, en l’occurence son partenaire de club et de jeu (ils ont disputé ensemble le championnat de France par équipes une semaine plus tôt à Rodez) Kévin Tuffery. L’autre deuxième de 2015, le régional de l’étape Stéphan Marty, n’a pu compléter le podium car il est monté... junior entre temps.
Dauphin seulement
Affectueusement baptisé « le Teddy Riner des quilles », Louis Farrenq possède en effet un palmarès digne du poids lourd du judo français. Il cumule ainsi trois titres en vétérans (2010, 2011 et 2015) et autant chez les seniors (1995, 1998 et 2001). Pour ne citer que ceux décroché en individuel. Ayant soufflé ses 70 bougies, le joueur de Lunel, figure emblématique du club, est passé chez les super vétérans. Il a dû « se contenter » de la deuxième place (308), battu d’une quille par l’excellent sociétaire d’Olemps, Alain Coulon. Lequel avait terminé troisième l’an dernier à Pont-de-Salars en catégorie vétérans, à vingt-six quilles du lauréat du jour, un certain Louis Farrenq.
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