Après la moisson de médailles françaises à Rio, les clubs ruthénois s’attendent à un nouvel engouement.
«C’est incontestable». Dans la bouche des représentants des clubs sportifs ruthénois, ambassadeurs locaux des disciplines olympiques, les Jeux de Rio - comme toutes les Olympiades- boostent incontestablement les inscriptions en cette période de rentrée.
En effet, alors que tous s’apprêtent à ouvrir le registre des inscriptions d’ici la semaine prochaine, les Jeux Olympiques ont, pendant quinze jours, mis tous les projecteurs sur la quarantaine de disciplines sportives représentées. «Cette compétition est, pour le judo, le pic médiatique par excellence», souligne Fabien Noël, directeur sportif du Judo Rodez Aveyron (JRA) qui compte, malgré sa faible médiatisation, quelque 600 membres.
Avec Émilie Andéol et Teddy Riner en or, plus trois autres médailles françaises dans la discipline, le JRA entend surfer sur le travail médiatique de la Fédération et «vendre» ces bons résultats pour promouvoir ses cours.
« Ces médailles sont hyper importantes, ne serait-ce que pour maintenir notre nombre d’adhérents car les Français font rêver », ajoute Fabien Noël. Quant à un probable pic d’inscriptions, il faudra attendre courant septembre pour le toucher du doigt.
Pic de médiatisation
Même retour du club d’athlétisme ruthénois et ses 400 adhérents. Depuis quinze jours, les demandes de renseignements se multiplient. Et Alain Cabaniols, son président, d’avancer son explication: « Cet engouement est systématique après les grands rendez-vous internationaux. Et notamment après les belles images dont nous avons été abreuvés en continu ces dernières semaines. Voir la pratique du sport, voir ces sportifs exceller: beaucoup ont envie de se laisser tenter, de découvrir. Et si quelques-uns s’arrêtent après la première séance d’essai, nombreux sont ceux qui continuent et y trouvent leur compte.»
Des sportives en or
Quant au basket ruthénois, il « suit le mouvement français » en augmentant constamment son nombre d’adhérents, explique le président du SRAB, Vincent Bonnefous. Un élan qui va de pair avec la notoriété des équipes de France féminines comme masculines. C’est justement sur la pratique féminine que le club de boxe anglaise Hurricanes de Rodez entend récolter les fruits de Rio. Avec les médailles d’or d’Estelle Mossely et de Tony Yoka, ainsi que les quatre médailles pour l’équipe de France olympique, notamment dans les catégories reines, le président Mohammed El Yaakoubi s’attend à des « répercussions très positives » pour son sport et son club, qui compte 80 adhérents.
«Voir notre sport s’illustrer comme cela va créer des envies chez les jeunes, c’est certain. Il faut attendre la rentrée pour le quantifier », note Thierry Antraygues, président de la section boxe et sports de combat de l’ASPTT, avec ses 130 licenciés au compteur.
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