Cinq années décisives pour l'université Champollion

  • Vendredi en début d’après-midi, les nouveaux étudiants de Champollion ont effectué leur rentrée universitaire. Cette année encore, plus de sept cents étudiants graviteront autour du site ruthénois.
    Vendredi en début d’après-midi, les nouveaux étudiants de Champollion ont effectué leur rentrée universitaire. Cette année encore, plus de sept cents étudiants graviteront autour du site ruthénois. Ph.R
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Vendredi, le désormais Institut national universitaire a accueilli ses étudiants. Ouvrant un chapître de cinq années importantes à plus d’un titre.

C’est un cycle de cinq années qui s’est ouvert vendredi à l’université Champollion. Cinq années qui vont orienter les décennies qui viennent. Un poids que ne ressentent pas forcément les 700 étudiants du site de Rodez, qui ont fait leur rentrée hier. Même s’ils ont été tout de suite mis dans le bain, avec des recommandations de leur directeur adjoint du campus de Rodez David Kahn. «Ne perdez pas de temps. Le 12 septembre, soyez au carré pour tout ce qui concerne l’administratif, le logement... Car ensuite, vous allez amorcer un cycle très dense de trois mois», a-t-il lancé dans un amphithéâtre plein comme un œuf. Et à l’écoute. «C’est le jour de l’année où ils sont les plus silencieux», souriait une enseignante, s’apprêtant à une année très dense. Mais revenons côté coulisses. Par décret du 18 novembre 2015, l’université Champollion a acquis une sorte d’indépendance, en délaissant son titre de Centre universitaire pour devenir Institut national universitaire. Pour cette nouvelle rentrée, l’établissement vole en quelque sorte de ses propres ailes avec les antennes d’Albi et Castres. «Nous avons signé un plan pour cinq ans avec une stabilisation de l’offre. À l’issue de ces cinq années, un bilan sera effectué par rapport aux résultats, aux taux de professionnalisation, etc.»,résume David Kahn. Cette contractualisation s’articule autour de deux axes: «la nouvelle accréditation que nous avons obtenue, et le projet d’établissement avec ses objectifs stratégiques», explique Romain Rey, directeur général des services adjoint.

«Nous sommes à l’étroit à Burloup»

Une stratégie d’établissement en lien avec un autre plan quinquennal. Celui qui concerne le plan État-Région et qui prévoit le déplacement du site de l’avenue de l’Europe vers Saint-Éloi. «Un dossier qui conditionne les vingt ou trente années à venir», souligne David Kahn. «Une première phase prévoit un investissement de 8 millions d’euros, avec des espaces mutualisés, notamment pour ce qui concerne le réfectoire, la bibliothèque ou le gymnase.» L’enveloppe globale s’élevant à 23,7 millions d’euros. La réflexion sur ce dossier sera d’autant plus poussée que, tel que le souligne, David Kahn: «Clairement, nous sommes à l’étroit à Burloup.» Pour Romain Rey, s’appuyant sur les projections effectuées ces dernières années, «la réflexion autour du nouveau bâtiment concerne l’accueil de 1000 étudiants de Champollion». Les cinq années à venir s’annoncent donc particulièrement intenses du côté de «Champo»!

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