Manuel Cantos s’apprête à passer officiellement la main

  • Dominique Costes devrait succéder à Manuel Cantos à la présidence de la CCI, lors de l’assemblée constitutive ce lundi.
    Dominique Costes devrait succéder à Manuel Cantos à la présidence de la CCI, lors de l’assemblée constitutive ce lundi. CP
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Centre Presse Aveyron

Manuel Cantos vit ses dernières heures à la présidence de la chambre de commerce et d’industrie de l’Aveyron. Officiellement, la passation de pouvoirs avec Dominique Costes, dont la liste vient d’être élue, aura lieu lors de l’assemblée constitutive, qui se déroulera ce lundi 21 novembre, en présence du préfet de l’Aveyron, Louis Laugier.

Avant de tirer définitivement sa révérence, celui qui a servi l’économie aveyronnaise, pendant plus de vingt ans, comme président du tribunal de commerce, puis comme président de la CCI, a tenu à souligner les « qualités relationnelles » des rapports qu’il a entretenus durant ce long bail, avec les représentants aveyronnais de la presse.

« Je me suis éclaté », a avoué Manuel Cantos, même si la « mission fut éprouvante, dans un contexte difficile, avec des moments très forts, comme la venue de Mohed Altrad, mais aussi des moments plus compliqués. » Loyauté, écoute, liberté de parole... Autant de termes chers à celui qui se plaît à « provoquer un peu, pour déranger la pensée unique qui nous est imposée. »

« Le jour où tout le monde sera de mon avis, c’est que j’aurai tort », s’est amusé Manuel Cantos, avant de redire sa volonté d’indépendance pour la CCI et son incompréhension face aux restrictions budgétaires et au manque de considération des gouvernants pour les chambres de commerce et d’industrie. « Ce sont les PME et PMI qui créent les richesses. Je pense que nous revendiquons la compétence économique à juste raison », a-t-il insisté, une fois de plus. À 79 ans, Manuel Cantos s‘apprête donc à passer la main à Dominique Costes. Mais pas question, pour autant, qu’il s’installe dans son canapé ou qu’il se mette au bricolage. « Je vais continuer à me rendre utile », avoue le dynamique septuagénaire, qui a déjà reçu plusieurs sollicitations pour d’autres missions. Les Aveyronnais n’ont sûrement pas encore fini d’entendre parler de Manu.

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