Ce samedi soir, la Festà del Traouc va enflammer le trou de Bozouls

Depuis plusieurs années désormais, la Festà del Traouc a fait son trou dans le calendrier des festivals de musique aveyronnais.

Avec les passages de Deluxe, Hyphen Hyphen ou encore de l’Australienne Nadeah, la scène bozoulaise s’est fait un petit nom. Tout cela grâce à une organisation parfaitement rodée. Et des générations se succédant à la tête du comité des jeunes avec une même philosophie.

Cette année, le maître de cérémonie s’appellera Thomas Caubel. Il a pris les rênes de l’association il y a trois ans, à 22 printemps.

Et avant de les lâcher à la nouvelle génération, représentée par son coprésident Hans Bertrand, il s’est confié sur la recette d’une Festà del Traouc inoubliable.

Que nous promettez-vous pour cette 8^e édition de la Festà del Traouc ?

Elle sera dans le même état d’esprit que les précédentes avec des groupes de la scène montante. Les Canadiens « Valaire » et la pop de Kid Wise devraient enchanter tout le monde.

Comment êtes-vous parvenus à pérenniser cette fête depuis huit ans ?

Chaque année, on table sur 900 entrées pour rentrer dans nos frais.

On est rarement descendu sous ce chiffre, si ce n’est lorsqu’on a dû délocaliser à cause du mauvais temps. J’espère qu’il fera beau cette année et qu’on battra le record de l’an passé : 1 350 personnes.

Depuis tout ce temps, n’avez-vous pas eu envie de grandir davantage ?

Non, car on veut conserver ce festival sur le site actuel (devant l’Église Sainte-Fauste, perchée sur les hauteurs du Canyon) et on ne peut pas vraiment dépasser les 1 500 personnes. On ne veut pas être obligé de délocaliser pour attirer plus de monde. Sinon, la Festà perdrait tout son charme.

Niveau budget, combien coûte une telle organisation ?

Au total, 30 000 € avec plus d’un tiers consacré aux cachets des artistes. C’est une grande pression de gérer de telles sommes car on peut vite se casser la figure. Surtout lorsqu’on est dépendant du temps comme nous...

N’est-il pas trop difficile de dénicher des groupes ?

C’est un gros travail chaque année. On est une trentaine de membres à donner beaucoup de notre temps mais on est habitué. Depuis plusieurs années, les boîtes de production nous proposent également leurs artistes chaque année. C’est un signe de reconnaissance.