Rodez : la rentrée de l’université Champollion en question(s)

  • Les enseignants ont tout de suite mis la pression sur les néo étudiants.   (José A. Torres / Centre Presse Aveyron)
    Les enseignants ont tout de suite mis la pression sur les néo étudiants. (José A. Torres / Centre Presse Aveyron)
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Centre Presse / Philippe Routhe

Toutes proportions gardées toutefois. Comme dans toutes les autres universités, Rodez doit faire face au problème des étudiants restés sur le carreau avec le principe des admissions post-bac. Et ce dans la filière Staps (Science et techniques des activités physiques et sportives) pour ce qui la concerne. Mais grâce au jeu des défections et des réorientations, le problème a pu être atténué relativise la directrice de l’institut universitaire Champollion, Brigitte Pradin. Ainsi, plus de 260 vœux priorisaient Staps Rodez. Au final, la promotion en a admis 186 et totalisera 216 étudiants. « Mais in fine, il reste une dizaine d’étudiants dont les demandes n’ont pu être satisfaites. Nous avons fait tout ce que nous avons pu ».

Et de loin. 216 étudiants en première année, 150 en en deuxième, 95 en troisième : Staps Rodez totalise près de 450 étudiants. Quand en Langue étrangère appliquée (LEA) elle en totalise une centaine et autant en Administration Économie et Social (ÆS). Mais c’est aussi celle qui se heurte au plus grand nombre d’échec.

« À peu près un étudiant sur deux ne valide pas son premier semestre, à Rodez comme ailleurs » résume David Kahn, directeur adjoint du site de Rodez. La principale raison de ces échecs importants est connue. « Staps, c’est le sport, mais surtout les sciences et techniques. Il faut travailler chez soi. Être bon en sport ne suffit pas » a lancé aux étudiants Nathalie Castan, responsable du département.

Hier, dans un amphithéâtre comble, la directrice, le directeur adjoint et les responsables de départements ont fait pleuvoir les mises en garde. « Si vous commencez à travailler à Toussaint, il sera trop tard » ; « Ici, c’est tous les jours le bac » ; « Le premier semestre dure douze semaines, c’est très court » ; « une heure de cours à l’université, c’est une heure ou deux de travail personnel ».

La rentrée va s’étaler durant les jours qui viennent. Avec l’accueil des élèves en deuxième et troisième années de licence en Staps, ÆS et LEA, mais aussi les étudiants en Licence professionnelle et Master.

Avec environ 780 étudiants, comprenant ceux en Master ou en licence professionnelle, basés à Rodez, Millau ou Saint-Affrique, l’antenne de Rodez est la « petite » des trois antennes de Champollion avec Castres et Albi, qui l’an passé comptait 3 850 étudiants. « C’est un confort pour les étudiants. Et nous mobilisons tous nos personnels pour qu’ils réussissent leurs projets professionnels, car c’est bien là le but » lance Brigitte Pradin. Accueillant des étudiants pour l’essentiel des départements limitrophes, Champollion compte également 50 % de boursiers sur critères sociaux. « C’est une de nos fiertés » avance la directrice.

On peut faire dire ce que l’on veut aux chiffres, c’est bien connu. Mais globalement, Champollion, qui a pris son indépendance en 2015 en devenant un Institut universitaire propre, se détachant de Toulouse-Mirail, se hisse au top des classements. « Nous sommes régulièrement bien classés pour notre valeur ajoutée, et pour notre taux de réussite en licence sur trois ou quatre ans », souligne Brigitte Pradin.

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