Le Ninja de Rodez débarque en librairies

  • Le chevalier noir veille sur la ville.
    Le chevalier noir veille sur la ville.
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Centre Presse

Ce pourrait être le titre d’un polar. Eh bien non ! C’est en fait le titre de la dernière bande dessinée du Ruthénois d’adoption Amédée Albi, parue aux Éditions Yil, sur un scénario d’Alain Austini. Le premier volet des aventures du Ninja, un personnage créé par Amédée, quand il était jeune.

« Au début, j’ai imaginé des histoires courtes, puis des histoires longues et des histoires rigolotes, raconte-t-il. Plus je grandissais, plus le personnage prenait de la consistance et je me suis un peu plus rapproché des Comics. Mais même si de temps en temps, je me lâche, cet album est le premier Comics de style franco-belge. »

Natif des Charentes-Maritimes (et non du Tarn !) Amédée Albi a posé ses crayons à Rodez, depuis 2014. Cet ancien dessinateur et projeteur industriel de chez Danone, où il a travaillé pendant 25 ans, n’en est pas à son coup d’essai, ce premier Ninja étant son cinquième album après notamment un Artbook (plein de pin-up) ainsi que deux tomes de Veronika, clin d’œil à sa femme Véronique.

Dans tous les cas, ce premier volet des aventures ruthénoises du Ninja devrait en appeler d’autres. Dans le même esprit. « Pour que ça parle aux gosses d’ici. » Une BD que les amateurs aveyronnais peuvent se procurer (15 €) au centre culturel Leclerc ou sur les sites marchands du web.

L’histoire : Depuis que le Ninja impose sa juste loi, les toits du quartier Nord ont retrouvé une indéniable quiétude... Le chevalier noir comme le surnomment affectueusement les habitants veille avec ses armes principales : ses aptitudes d’acrobate ainsi que sa parfaite maîtrise du Ninjutsu. Des talents qu’il a acquis patiemment, dès sa plus tendre enfance, au sein d’une troupe de forains asiatiques. Au cœur de son antre fluvial, Athéna, richissime bio généticienne et ennemie intime du Ninja, se prépare à commettre un acte de pure démence...

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