Rodez à la relance face à Sannois

  • Maxime Ras et le Raf à la relance.  Jean-Louis Bories
    Maxime Ras et le Raf à la relance.  Jean-Louis Bories
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Centre Presse / Aurélien Parayre

Qui aurait cru voir le Rodez Aveyron football, promu avec moins de 2 M€ de budget, dauphin et à portée du fauteuil de leader avec un match en retard, au matin de la 24e journée de National 1 ?

Probablement même pas celui qui croit le plus en ses hommes, « qui ne les échangerait avec aucun autre tellement ce qu’ils font est magnifique », le coach Laurent Peyrelade. Pourtant, après avoir vécu quasiment toute la première partie de saison sur un nuage et en leader, ce Raf-là se retrouve aujourd’hui à devoir se relancer, ce soir (20 heures) face à Sannois.

Car empêtré dans une dynamique qui le fait glisser - malgré les résultats de ses rivaux qui le préservent un peu -, certes au classement, mais surtout dans une situation de doute. Au moins léger ; et cela même si les acteurs s’en défendent publiquement.

« On n’a pas le cul dans les ronces, envoie même Rémy Boissier. Cette période on la vit bien : on est deuxième, on a toujours gardé notre identité, on n’est pas à la recherche de points irrémédiablement pour se sauver... » Sauf que tout le monde s’est pris au jeu, et le référentiel désormais - pour beaucoup de suiveurs - n’est plus le maintien mais l’accession en Ligue 2.

Du coup, les exigences sont différentes. En termes de résultats, mais aussi de jeu produit. Et côté résultats, les chiffres sont parlants : depuis la reprise après la trêve hivernale, Sébastien Da Silva et les siens n’ont engrangé « que » cinq points en six matches (1V, 2N, 3D).

Ils restent aussi sur cinq rencontres sans victoire au stade Paul-Lignon (3D, 2N). Côté jeu, si leur philosophie n’a pas changé, le public s’impatiente. Et l’a montré avec des sifflets lors de la réception des Herbiers il y a 15 jours, conclue par un triste 0-0.

Justement, l’entraîneur Peyrelade en appelle à ce public. « Qu’il nous pousse, qu’il soit simplement dans l’instant. Pas dans ce qui peut se passer à la fin du match, dans deux mois ou plus tard. Ce que font les joueurs est magnifique, ils bossent comme des dingues, se dépouillent sur le terrain. On est deuxième et il reste 11 journées, la vie est belle. S’il peut nous aider à avoir encore un peu plus d’énergie. »

D’autant qu’il en faudra de l’énergie ce soir face à une formation athlétique, qui, si elle gagne très peu, ne perd quasiment jamais. « Il va falloir être prêt à engager tout son corps », a même anticipé un technicien rouergat qui a vu à Concarneau, malgré le revers 2-1 vendredi dernier, « de très bonnes choses » ; « une idée de progrès dans ce que l’on a fait » même. Mais « le progrès est intéressant quand il est validé par des points », a-t-il précisé comme pour recentrer les choses. À noter enfin que Loïc Poujol et Khaled Ayari sont toujours indisponibles, Pierre Ruffaut est lui suspendu après son expulsion à Concarneau.

Mars, puissance six !

Ce soir, le Raf débute un mois de mars lors duquel il aura à jouer six matches au total. Rodez - ESSG donc, Lyon-Duchère - Rodez vendredi 9 mars, Boulogne - Rodez le 16, Chambly - Rodez le mardi 20 (match en retard), Rodez - Dunkerque le 23 (avancé à 19 h), Créteil - Rodez le 30.

Au sortir de cette série, les ambitions et/ou possibilités de fin de saison devraient s’être largement affinées. Laurent Peyrelade a d’ailleurs été clair hier en conférence de presse : « C’est un mois qui peut te faire changer d’objectif. » C’est-à-dire ? « Si fin mars, tu es dans les trois, tu peux commencer à te dire que tu peux faire quelque chose d’incroyable. »

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